La couleur de la honte (1)
Datte: 08/09/2020,
Catégories:
Erotique,
Auteur: Anthynéa, Source: Xstory
... servie par le restaurant. Les joues empourprées, elle se laissait vivre, oubliant quelque part sa déception de n’être pas seule avec son mari. Ce fut lui aussi qui choisit la boite où les trois devaient finir la soirée. Elle avait finement suggéré le « Chat Noir », et les deux hommes avaient suivi sans discuter. Seul Michel était en état de conduire, alors il avait pris le volant.
La boite de nuit n’était pas ouverte. Ils n’avaient pas envie de refaire tout un tas de kilomètres. Alors d’une voix presque timide, le conducteur avait précautionneusement avancé qu’ils pourraient tout aussi bien faire quelques valses ou slows à leur domicile. Là encore, ni Allan ni Claude n’avaient rien trouvé à redire. À la maison, elle alluma la cheminée, puis Michel mit en route la chaine. Sur la platine, un disque, avec dans un premier temps une valse pour laquelle Allan fut le cavalier de la maitresse des lieux. Elle semblait aérienne, virevoltante et sa jupe légère tournait dans la lumière frissonnante des flammes de l’âtre…
Michel assit sur un fauteuil, suivait les circonvolutions de sa belle dans les bras de son ami. Elle tournait, tournait, telle une poupée, se laissant guider sans aucune réticence sur les mesures d’une valse hallucinante. De temps à autre sa jupe se soulevait et son mari apercevait, un morceau de cette peau au toucher de satin, un peu de cette plage allant du genou à… bien plus haut.
Puis à la seconde danse, elle tendit la main vers son mari ! Allan comprit ...
... qu’il devait laisser la place à celui à qui elle revenait de droit. La platine maintenant distillait un slow des plus langoureux. Elle s’accrochait littéralement à Michel. À tel point que celui-ci sentait une érection latente prendre de l’ampleur dans son pantalon. Il baissa la tête, et les lèvres des deux époux se retrouvèrent pour un ballet singulier.
Le visiteur assis sur le canapé suivait des yeux cette femme, puis ce baiser qui les soudait. Il avait lui aussi comme une sorte d’envie de cette danseuse qui s’accordait si bien avec son cavalier. Dans la lueur des flammes vacillantes de la cheminée, il voyait les mains de son ami. Elles s’activaient, après l’avoir étreinte, se coulant sur le bas des reins. Pour le moment la jupe faisait encore office de rempart. Les doigts, lentement mus par une irrésistible envie, descendaient sur cette jupe pour en trouver l’ourlet.
Ensuite toujours au rythme de la musique, les petits vicieux commencèrent à remonter lentement, entrainant dans leur ascension, le bas du vêtement. Les lèvres des deux-là, ne s’étaient pas détachées et l’autre suivait cette montée avec délectation. Allan voyait déjà une large bande de nylon, les bas de Claude luisaient sous la lumière. À aucun moment elle n’avait tenté d’arrêter la progression des mains de son mari. Ils tournaient lascivement sur les accords modulés du slow.
Voyeur patient, Allan ne se lassait pas de ce spectacle, échafaudant des hypothèses sur la couleur du cache-sexe qui allait, il en ...