1. Hélène 30 : Mel , l'aboutissement ?


    Datte: 17/04/2018, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: Rouge, Source: Hds

    ... pouf
    
    Mel
    
    Le silence m’a réveillée, le jour doit à peine être levé car une faible lumière filtre à travers les persiennes. Je suis seule et nue au milieu du grand lit de la chambre d’amis. Je m’habitue à la quiétude de la maison et à ses petits bruits.
    
    Par la porte entrebâillée, je perçois d’abord la respiration de Pierre, puis celle plus légère de mon amie. Je me lève, et pieds nus, je sors dans le couloir. La porte de leur chambre est ouverte, je penche la tête.
    
    Je découvre un spectacle charmant, Hélène et son amant sont couchés sur le coté, en chien de fusil, emboîtés l’un dans l’autre comme deux petites cuillères.
    
    Serrés ensemble, ils laissent un bon tiers du lit inoccupé. D’un coup, mes souvenirs de petite fille me reviennent quand je rejoignais mes parents dans leur couche.
    
    Tout doucement, je me glisse sous les draps, sans bruit et en retenant mon souffle pour ne pas les réveiller. Je me blottis contre ma belle.
    
    - Tu es une coquine, ma chérie. Murmure -t-elle à mon oreille.
    
    - Excuse-moi, je t’ai réveillée, mais je n’arrivais plus à me rendormir, et puis j'ai encore mal.
    
    - Mal où ? Fait-elle, interrogative.
    
    - Aux fesses, mais aussi à mon petit trou du cul.
    
    - Pourtant Benjamin est un enculeur délicat.
    
    - Dis, tu me mettras de la pommade tout à l'heure ?
    
    - D'accord.
    
    Et en même temps qu'elle me répond, elle trousse sa chemise de nuit et la fait ...
    ... passer au-dessus de sa tête, elle poursuit :
    
    - Colle tes miches contre mon ventre.
    
    -
    
    Je lui obéis, je pousse mon cul contre son pubis et son petit bedon s’emboîte dans mes reins Sa main se glisse sous mon bras et empaume mon sein, pinçant délicatement mon mamelon.
    
    Je suis bien, et je me rendors
    
    Récit d'Hélène
    
    C’est la fin de la parenthèse magique.
    
    Demain lundi je retourne à ma vie de mercière et Mél à son existence bourgeoise.
    
    Je l’accompagne à sa voiture. Elle est debout contre sa portière, comme perdue.
    
    Je vais l’embrasser sur la joue, mais elle tourne la tête et ce sont nos lèvres qui se touchent. La coquine en profite pour glisser sa langue dans ma bouche, nous échangeons un doux baiser lesbien.
    
    Nous nous séparons, elle s’installe au volant, elle ferme sa porte et ouvre sa fenêtre. Je me penche à hauteur de son visage.
    
    - Allez. Il est temps de se quitter. Et puis, il faut que Pierre s’occupe de moi
    
    - Il va te fouetter ?
    
    - Non, sauf si je lui demande gentiment. Me répond-elle
    
    - Hélène, fait-elle d’une toute petite voix blanche.
    
    - Oui, ma douce.
    
    - Hélène, répète-elle, tu m’emmèneras une autre fois à la villa.
    
    - Je ne sais pas, oui, on verra ! Je bredouille, surprise.
    
    - S’il te plaît, et puis…
    
    - Et puis, ma chérie ? Reprends-je
    
    - Tu peux m’envoyer le 06 de Benjamin ? Ajoute-t-elle en souriant.
    
    Et elle enclenche la première. 
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