Vacances 2018 (4)
Datte: 06/09/2020,
Catégories:
Erotique,
Auteur: dominic47, Source: Xstory
... pas satisfaite.
Elle ne prend plus de douche avec sa belle-sœur, ne dort plus avec elle, et maintenant, les caresses comme les baisers de celle-ci lui manquent. Elles sont toujours complices, s’amusant d’un rien, riant de tout, par contre, Christine est redevenue la belle-sœur discrète d’avant. La nuit dernière, Ophélie s’est levée pour la rejoindre, mais au dernier moment, elle ne put s’y résoudre. Même si Christian reste son Amour, il lui manque les frissons dus aux folies faites avec sa belle-sœur et peut-être aussi, bien que cela soit flou dans sa tête, l’amour que celle-ci lui porte. Aujourd’hui, c’est décidé, elle lui parle.
Les filles débarrassent le repas du midi lorsqu’Ophélie n’en peut plus, elle prend son courage à deux mains pour s’adresser à sa belle-sœur.
— Il faut que je te parle Christine.
— C’est grave !
— Non pas du tout. Mais écoute-moi sans m’interrompre s’il te plaît... Ce n’est pas facile.
— D’accord, je ne te couperai pas.
— Voilà, je voulais revenir sur la soirée où tu m’as vu pleurer sans pouvoir m’arrêter. En fait, ce n’est pas de ta faute si j’étais dans un tel état. Toute la journée, j’étais face à des situations humiliantes où je ressentais la honte au fond de moi et malgré tout, je mouillais comme une cinglée, j’étais excitée. Le soir venu, tu m’as fait l’amour avec violence et j’ai aimé, j’en redemandais même. Oh oui, j’ai aimé comme une folle, et puis l’orgasme est arrivé ; du fond de moi, il est remonté lentement pour ...
... enfin exploser comme une bombe. Alors oui, j’ai pleuré après un trop-plein d’émotion sûrement, mais aussi de peur, cette peur de moi, peur de qui je suis, ce que je veux, quelles sont mes limites ? Tu m’excuses ?
— Bien sûr que je t’excuse grande folle.
— Attends, je voulais aussi te dire que pendant ces trois jours, j’ai beaucoup pensé à toi.
— Moi aussi.
— Laisse-moi finir s’il te plaît... Je pensais que tu m’évitais, et j’avais mal...... Je crois que je t’aime Christine... C’est différent des sentiments que j’ai pour Christian, il est mon Amour et je ne veux pas le perdre... Je ne sais pas comment t’expliquer.
— Je t’aime aussi, ma chérie... Viens m’embrasser, grande folle.
Après une longue étreinte passionnée, Christine ajoute :
— Tu sais, de mon côté, j’ai pensé t’avoir fait du mal et je m’en voulais... Comme je te l’ai déjà dit, il n’y a que nous deux : personne pour juger, pas de morale, de bien ou de mal, pas de gens bien-pensants pour te dire ce que tu dois faire. Il n’y a rien de mal à avoir une sexualité différente, j’aime quand tu oublies tes préjugés, moi je t’aime telle que tu es.
Puis soulève doucement le menton d’Ophélie et appose ses lèvres sur les siennes avec une douceur infinie. La saveur, le parfum, tout revient en flash à la mémoire d’Ophélie. Sa peau, ses lèvres contre les siennes, les seins sur sa poitrine, elle sent à nouveau son corps contre le sien. Elle en tremble.
Christine sourit doucement ; puis émue, elle prend la main ...