0217 Une soirée et une nuit que je n’oublierai pas.
Datte: 06/09/2020,
Catégories:
Entre-nous,
Les hommes,
Auteur: Fab75du31, Source: Hds
... Mais là, c’est ma première fois que je ressens ce plaisir, et c’est délirant.
Hélas, ce moment d’extase ne dure pas longtemps. Lorsque le bogoss accuse un nouveau violent frisson de douleur, je panique, et je me retire. Certes, à contrecœur, mais aussitôt.
Jérém souffle bruyamment. Mais quelques instants plus tard, il revient à la charge, il empoigne mes hanches et m’attire à nouveau contre lui, comme tout à l’heure. Et moi, je seconde ses envies. A nouveau, je ressens le vertige de me sentir glisser lentement en lui. Comme la première fois, mais un peu plus loin encore.
Je guette ses respirations avec appréhension, cherchant à déceler le plaisir ou la douleur. Je suis bien placé pour savoir que pendant la pénétration, surtout la première fois, l’un et l’autre sont présents. Ou, du moins, latents. Et que ça ne tient vraiment pas à grand-chose pour que l’un ou l’autre se manifeste et prenne le dessus.
J’apprécie avec bonheur cette lente progression, qui semble être la bonne. Je découvre une infinité de sensations toutes plus excitantes les unes que les autres. Ma queue va bientôt être engloutie en entier par l’intimité de mon bobrun.
Mais un nouveau frisson de la part de ce dernier m’oblige à « revenir une nouvelle fois sur mes pas ». C’est dur de faire demi-tour, si près du but. Mais je n’hésite pas un seul instant à le faire, je ne veux pas qu’il ait mal. Nous avons le temps. La nuit est encore longue.
Jérém respire profondément, bruyamment.
« Ça va ? ...
... » je lui demande tout bas.
« Ouais… » fait le bogoss « reviens-y ».
Alors, j’y reviens. Une nouvelle fois, je sens mon gland gagner la résistance de ses muscles. Ce coup-ci, tout semble se passer plus aisément. J’avance plus vite, je glisse avec impatience. Mais les embûches ne sont pas terminées.
« Doucement, je n’ai jamais fait ça » je l’entends chuchoter brusquement, tout en posant ses mains sur mes hanches pour calmer mes ardeurs.
« Désolé » je m’excuse, tout en m’arrêtant net.
Et alors que je recommence à me retirer, le bogoss me retient.
« Ca va aller » il ajoute.
Ma queue à moitié enfoncée en lui n’a qu’une envie, celle de faire des va-et-vient et de gicler. Mais je me retiens, je ne veux surtout pas qu’il ait mal. Une fois encore, son plaisir à lui passe devant le mien. C’est normal.
Je m’allonge sur lui et je pose d’innombrables bisous tout doux dans son cou et sur ses épaules.
Je ne recommence à avancer que lorsque ses mains m’invitent à le faire. Et là, je suis agréablement surpris de ne presque plus ressentir de résistance. Ma queue glisse facilement, comme happée par son intimité chaude et humide. Un frisson géant parcourt ma queue et mon corps tout entier.
Le bogoss frissonne lui aussi. Mais cette fois-ci, c’est un frisson d’excitation. Je suis au comble du bonheur. Et je glisse en lui jusqu’à la garde.
Être en lui, bien au fond de son intimité jusque là si inaccessible, c’est une sensation de fou. Jamais encore il y a peu, je ...