0217 Une soirée et une nuit que je n’oublierai pas.
Datte: 06/09/2020,
Catégories:
Entre-nous,
Les hommes,
Auteur: Fab75du31, Source: Hds
... branler, tout en me léchant le téton le plus proche de lui. Presque instantanément, j’oublie mon envie de m’occuper de sa queue, et je ne pense qu’à jouir. Et je jouis très vite. Et très fort. De nombreuses traînées chaudes atterrissent sur mon torse, pendant que le bobrun m’embrasse fougueusement.
Après l’amour, je me retrouve dans ses bras. Je plonge mon visage entre ses pecs et ses poils et je m'enivre de cette odeur caractéristique que son corps dégage de façon de plus en plus importante après chaque orgasme. C’est une petite odeur plutôt prégnante qui se mélange à celle de sa transpiration et de son déo, une senteur de jeune mâle qui semble venir de ses aisselles. Et qui me shoote jusqu’à me mettre presque dans un état second.
Dans les bras l’un de l’autre, nous échangeons des bisous insatiables et des caresse innombrables.
Il me serre dans ses bras, je le serre dans les miens. J’adore cette proximité, cette intimité, ce bonheur olfactif et tactile qui possède quelque chose de familier et de rassurant qui me fait me sentir si bien, vraiment à ma place, en accord avec les besoins de mon être profond. C’est une sensation de bien-être absolu, un bonheur qui relève d’un besoin de contact et de partage avec l’intimité d’un corps et d’un esprit qui ressemblent au mien.
« Je suis bien avec toi, ourson » il me chuchote.
« Moi aussi je suis bien avec toi… petit loup ».
« Petit loup ? Ça vient de sortir ? » il se moque.
« Oui, je viens d’y penser à ...
... l’instant et je trouve que ça te va bien ».
« Je ne suis pas un petit loup ».
« Tu es un loup adulte, un beau mâle… mais tu es touchant. Alors, tu es aussi mon petit loup ».
« Ouaiss… ».
« On pourrait aller se balader, demain » lance Jérém après un instant de silence et de papouilles.
« A cheval ? ».
« Je pensais à autre chose ».
« C'est-à-dire ? ».
« Tu connais Gavarnie ? ».
« De nom, en photo, mais je n’y suis jamais allé ».
« C’est pas trop loin, on pourrait y faire un saut ».
« Mais avec plaisir ! Tu connais, toi ? ».
« J’y suis allé quand j’étais enfant, et j’ai été frustré que mon père ne veuille pas aller au pied de la grande cascade ».
« On peut faire ça, alors ».
« Et tu connais le Pont d’Espagne ? ».
« Non plus ».
« On pourrait aller à Gavarnie le matin et au Pont d’Espagne l’après-midi. S’il arrête de pleuvoir… ».
« Avec toi, j’irais jusqu’au bout du monde ».
Dans cette petite maison dans la montagne, dans cet endroit hors du temps et de l'espace, dans ce lit, dans ces draps, dans ses bras, je crois rêver, tellement je suis heureux. Pour moi, le Paradis, c’est ici et maintenant.
Après le cheval, après la fête, après l’amour, le corps demande le repos. Le bruit de la pluie qui tombe sur les ardoises et qui se mélange au crépitement du feu est une délicieuse berceuse. Jérém me souhaite la bonne nuit, me fait un dernier bisou et se tourne sur le côté. Je le prends dans mes bras et je plonge mon visage dans ses cheveux ...