Palace Room service (1) - Histoires de Sexe

Palace Room service (1)

Des vacances bien méritées. Après des mois de boulot intense, mon épouse et moi avions besoin de déconnecter.

J’avais réservé une chambre dans un hôtel quatre étoiles en bord de mer.

A notre arrivée, nous ne fûmes pas déçus.

Suite au défaut d’un client, nous avions été surclassés.

La chambre réservée s’était muée en une suite luxueuse, située au dernier étage de l’hôtel.

Celle-ci comprenait un grand salon ouvert sur la chambre. Une terrasse longeait l’ensemble.

La salle de bain, qui jouxtait la chambre, était spacieuse et, comme le reste, superbement décorée.

Un défaut toutefois nous fut signalé sur le rail de la porte coulissante de la salle de bain, de sorte que l’on ne pouvait parfaitement la fermer.

Trop contents, nous nous fichions pas mal de ce détail.

Nous fîmes un rapide tour de la suite : grand lit, bar, télévision grand écran, fauteuils, canapés, etc.

Nous trouvâmes également la liste des services proposés par l’hôtel : relaxation, spa, fitness, piscine, room service, etc.

Il ne manquait que la demi-bouteille de champagne. Mais celle-ci était prévue dans la réservation de la chambre, peut-être pas de la suite. Je n’allai pas chicaner.

Curieux, nous nous dirigeâmes vers la terrasse.

Elle était équipée d’une petite table, d’un parasol, de deux chaises et deux transats.

Nous savourions la douceur de l’air et la vue quand nous entendîmes des bruits. Nous tendîmes l’oreille.

— Ouiiiiiiiii ! Ouiiiiiii ! C’est ...

... bon !

C’était une voix féminine.

— Comme ça !

Nous échangeâmes un regard avec mon épouse et manquâmes d’exploser de rire quand nous comprîmes que ces cris provenaient de la chambre mitoyenne.

Je sortis une cigarette, sourire en coin. La voisine était devenue silencieuse.

Ma femme m’embrassa et me signala qu’elle était épuisée par le voyage.

— Je vais prendre une douche, me dit-elle, ça me réveillera.

Elle me fit un clin d’œil et rentra.

Je profitai pleinement de l’instant. La chance était au rendez-vous. La vue était magnifique.

Aspirant une bouffée, les yeux rivés sur l’horizon, je m’allongeai quelques instants sur un des transats pour profiter du soleil.

Soudain, une voix féminine m’interpella.

— Excusez-moi, auriez-vous du feu ?

Je me rapprochai du parapet de la terrasse. C’était la voisine que nous venions d’entendre, vêtue d’un peignoir.

— Oui.

Elle me fixa un moment.

— Vous avez entendu ? dit-elle.

— Entendu ? répondis-je maladroitement.

Elle intensifia son regard.

— Vous êtes seul ? me demanda-t-elle.

— Non.

Cette réponse brève avait pour but de fermer la conversation.

Elle alluma sa cigarette, me rendit mon briquet.

— Vous venez d’arriver ?

— Effectivement.

— Vous n’êtes pas bavard, vous.

— Non.

Elle mit sa main dans la poche de son peignoir, et en sortit un étrange tissu bleu vert.

Elle le fit glisser entre ses doigts. Elle lâcha sa cigarette et commença à se caresser.

— Tenez.

Je le pris ...