1. les Amazones - Épisode 4


    Datte: 04/09/2020, Catégories: fhhh, hsoumis, fdomine, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, Oral pénétratio, fsodo, historique, aventure, historiqu, Auteur: André 59, Source: Revebebe

    ... débarquant, mais il y a de ce côté tout un système de palissades dressées face à la forêt comme si elles redoutaient une menace. Le tout est doublé d’un fossé garni de pieux dont la pointe a été durcie au feu. De loin en loin, de lourdes portes sont ouvertes pour laisser passer un flot de femmes et d’enfants. Au-delà, j’aperçois l’eau miroitante d’un immense lac. La foule se presse sur ses berges, en proie à une agitation de plus en plus fébrile. Maureen me tape sur l’épaule et pointe son doigt.
    
    — Regarde-la bien, notre reine va rendre hommage aux Dieux.
    
    Je la vois alors. Hiératique, immobile telle une statue, elle se tient debout au centre d’un grand radeau sur lequel est dressé une sorte d’autel. Elle a été dépouillée de tous ses ornements. À ses côtés, des femmes âgées – des prêtresses ? – remuent ce qui me semble bien être de la poudre dorée dans des bassines en bois. Oui, c’est bien de la poudre d’or. Elles plongent ensuite de longues canules dans ces récipients et en aspirent le contenu. Puis soufflant à nouveau dans ces curieux instruments, elles aspergent de poudre d’or le corps de la reine alors que la foule entonne des chants sans doute sacrés. Elle est bien La Dorada, la femme d’or. De la tête aux pieds, sa peau s’est muée en ce précieux métal, celui des dieux, ce trésor qui jamais ne s’altère, qui, seul, peut défier le temps et conférer l’immortalité et la puissance à celui qui le possède. Je remarque alors que des idoles du même métal sont disposées aux ...
    ... quatre coins de l’embarcation. Il y a aussi des armes entassées en trophées : boucliers, plastrons, morions, arquebuses, épées, tout un arsenal devenu dérisoire, inutile. Tout est défoncé, cabossé, couvert de sang. Et, détail macabre, je remarque aussi des paniers remplis de têtes tranchées, barbues. Les nôtres ? Ces crânes décharnés, à la peau livide, aux orbites blanches, c’est tout ce qui reste des corps qu’Ochoa a abandonnés derrière lui. Ces furies sont visiblement revenues pour cueillir leurs trophées quand nous nous sommes repliés en hâte. Je me sens soudain beaucoup moins fasciné.
    
    Mais voilà que les femmes autour de nous entrent dans une sorte de transe. Le radeau a largué ses amarres, il dérive vers le centre du lac au gré du courant. Je vois la reine y jeter, l’une après l’autre, les idoles. Puis les têtes qu’elle fait tournoyer par les cheveux et projette au loin, telles des balles lancées par un enfant. Sinistre hommage fait aux divinités infernales de cette région maudite. Une gerbe d’eau marque la fin de mes malheureux compagnons, c’est là tout leur service funèbre. Enfin, ce sont les armes des vaincus qui sont offertes aux Dieux. Une fois sa tâche accomplie, sous les applaudissements et les cris, elle plonge avec une grâce indéniable et revient vers la rive en ondoyant telle une sirène. Alors qu’elle sort de l‘eau, ruisselante, les cheveux plaqués sur ses seins lourds, plusieurs amazones bandent vers le ciel des arcs immenses, décorés de plumes de perroquets et ...
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