1. Hélia


    Datte: 04/09/2020, Catégories: fh, hplusag, inconnu, bizarre, campagne, photofilm, Oral pénétratio, policier, Auteur: Nephthis, Source: Revebebe

    Hélia était couchée dans l’herbe, au pied d’un immense mur de pierres. Elle était allongée sur le côté, la tête reposant sur ses bras, ses longs cheveux noirs étalés sur le haut de son corps formaient une cape et ses longues jambes étaient repliées comme pour protéger son intimité. Ses vêtements déchirés ne cachaient pas grand-chose de son corps et entre les lambeaux de sa robe, il pouvait voir sa peau blanche et laiteuse brillante de l’humidité du petit matin.
    
    Hélia sentait le froid la mordre mais n’avait pas la force de bouger, comme engourdie, elle ouvrit d’abord les yeux. Ses grands yeux verts en amandes, si félins d’habitude, semblaient recouverts d’un voile de brume. Elle leva doucement la tête, prit appui sur un bras et se souleva pour s’asseoir. Ses cheveux qui encadraient maintenant son beau visage ne cachaient plus rien du décolleté béant de sa robe et de la pâleur de ses seins ronds et fermes dont le froid faisait dresser les pointes.
    
    Elle frissonna. Les gouttes de rosée déposées par l’aube sur son corps se mirent à former des tas de petites rivières courant sur sa peau. La jeune fille tenta de se couvrir avec les morceaux de sa robe mais sans succès alors elle remonta ses genoux contre sa poitrine et les enserra de ses bras.
    
    Elle était fatiguée, comme vidée de toute énergie et la tête posée sur ses genoux, elle se mit à pleurer. Ces larmes sur ses joues coulèrent le long de son cou gracile et formèrent comme un serpent ondulant dans la vallée de ses ...
    ... seins pour glisser sur la plaine de son ventre et venir mourir au pied des montagnes formées par les lèvres de son sexe. Ce ruisseau salé s’écoulait au rythme des souvenirs qui lui revenaient en mémoire.
    
    Sa tête lui faisait mal, en passant la main sur sa tempe, elle ressentit une douleur encore plus vive et regardant ses longs doigts fins, elle vit des traces de sang. Hélia se leva et commença à marcher vers la ferme qu’elle voyait au loin. À chacun de ses pas, elle laissait derrière elle un peu de son innocence et sentait la colère l’envahir.
    
    Quand elle arriva dans la cour de la ferme, Hélia fut surprise par le silence et par la bonne odeur de pain chaud qui flottait dans l’air. Qu’allait-elle trouver comme explication à l’état de ses vêtements ? Elle n’eut pas le temps d’y penser d’avantage car elle entendit une porte grincer derrière elle. Elle se retourna et le vit.
    
    Il était grand, avec des membres qu’elle devinait puissants sous sa combinaison de paysan. Son visage buriné par le temps et le soleil, ainsi que sa chevelure épaisse et sombre, en faisait un très bel homme. Il lui tendit la couverture qu’il tenait à la main sans un mot et lui fit signe de le suivre dans la maison.
    
    Il s’effaça pour la laisser entrer la première, ce qui surprit Hélia. Lorsqu’elle franchit la porte, la couverture se prit dans la poignée et glissa vers le sol. Il la saisit et la déposa délicatement sur ses épaules. Elle sentit la chaleur de ses mains sur sa peau gelée et frissonna. Ils ...
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