VOISIN VOISINE 1
Datte: 02/09/2020,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Accent, Source: Hds
... Nadège.
Au bout de quelques années de vie conjugale ses ardeurs se sont calmées, cela se produit dans tous les couples. Je travaille comme mécanicien dans un garage. Odile est gérante d’un magasin de chaussures d’une marque renommée. Il m’arrive de prendre des r.t.t. alors que ma femme doit assurer des heures d’équivalence pour que son magasin reste ouvert au public. J’étais dans mon jardin lorsque Nadège est venue contre le grillage pour me saluer cet après-midi. Nous avons évoqué le bon vieux temps, elle m’a appris le décès de son mari, a réveillé des vieux souvenirs, m’a avoué qu’elle avait longtemps nourri le désir de m’épouser. Pourquoi m’a-t-elle demandé avec un air de doute si j’étais heureux avec Odile ? A quoi j’ai répondu que j’avais une épouse parfaite. Notre conversation s’est arrêtée car elle avait quelque chose sur le feu.
Quelques semaines plus tard, un dimanche matin, je cultive mon jardin ; Nadège apparaît contre le grillage et se met à parler choux, carottes, navets, tomates, haricots. Odile fait la grasse matinée. Sa semaine de travail a été fructueuse, le succès des ventes l’a lessivée. A trop souvent s’accroupir devant la clientèle, se relever pour attraper une autre boîte sur les rayons et reprendre position basse face au client pour un nouvel essai de chaussures, elle a mis les muscles de son dos et de ses jambes à rude épreuve, se plaint de courbatures. J’ai spontanément renoncé au traditionnel câlin du samedi soir pour ne pas aggraver ces ...
... douleurs professionnelles. Un bisou rapide a remercié ma compréhension de mari attentif au bien-être de son épouse.
A la fatigue physique, s’ajoute chez elle, un certain agacement, une baisse du moral devant les exigences croissantes des clients :
- Une femme qui n’a pas enfilé ses dix paires d’escarpins, de talons bas ou de talons vertigineux estime que la mode ne se renouvelle pas assez. L’homme prend plus de plaisir à observer la gymnastique de la vendeuse en mouvement, à ses pieds, qu’à comparer mocassins et semelles de cuir, quand il ne guette pas le moment où il volera une vue rapide sur la culotte de la femme qui le sert. Dernièrement déjà elle a fait part de sa lassitude :
- Il faut toujours prendre garde à ne pas exciter des obsédés, sourire quand on aurait envie de gifler. C’est un éternel recommencement. Eh ! bien moi, je commence à en avoir marre de ce métier trop difficile et trop mal payé. Je commence à penser à une reconversion.
– Pourquoi pas ? A quoi as-tu pensé ?
- Comment me trouves-tu physiquement ? Je m’entends souvent dire que j’ai gardé un corps de jeune-fille, que je ne parais pas mes trente-six ans, que mon visage pourrait faire la une de revues féminines. Le penses-tu aussi ? Sois sincère mon chéri.
Je peux répondre sans me forcer, en toute sincérité, que ses admirateurs font un constat fort juste, que sa beauté a contribué à me rendre amoureux d’elle et que je suis toujours très fier quand en promenade elle me donne le bras. Mais au ...