1. Le jeu de l'amour et du plumard


    Datte: 01/09/2020, Catégories: Accouplements Érotiques, Auteur: bybabaorum, Source: Literotica

    Personnages :
    
    • Ben
    
    • Albert
    
    • Isabelle
    
    • Sophie
    
    • Étienne
    
    Acte 1
    
    Albert
    
    La nuit était avancée. La canicule écrasait la banlieue. Albert revenait à la maison après avoir dû confier sa femme, Isabelle, aux mains de ses copines. C'était le temps de l'année où elles allaient se prélasser quelques jours au spa. Albert, un gaillard bien membré comme il était, ne se consolait pas de devoir jouer au solitaire dans un lit trop grand. Il s'était plaint qu'Isabelle l'abandonne : « Comment pourrai-je me passer de ma paire de pains au chocolat préférée et me contenter de mes deux misérables choux à la crème? »
    
    Peut-être devrait-il consulter une professionnelle à ce sujet? C'est ce qu'il se soupirait lorsqu'il inséra la clé dans la serrure et entra chez lui. Il eut la surprise d'apercevoir dans le corridor un joli postérieur de femme, aux formes bien rondes, qui s'égayait dans la pénombre. La jeune dame aux cheveux clairs se retourna, fit un petit « oh! » et tenta maladroitement de couvrir ses formes généreuses. La vision s'évapora prestement pour se réfugier dans la chambre de son fils. Il s'agissait de la dernière conquête d'Étienne, à n'en pas douter. Comme il avait de plus en plus de goût, le petit! C'est avec cette belle image mentale qu'il se consola énergiquement pour trouver enfin le sommeil, opération rendue difficile par la lourdeur de l'air en plus des soubresauts et des plaintes langoureuses émanant de la chambre voisine.
    
    Sophie
    
    Je rêvasse ...
    ... devant mon jus d'orange en repensant à ma nuit avec mon nouvel ami. Ah! le bel Étienne, un peu mince, mais fort comme l'acier, et une petite barbe en broussaille qui lui donne un air aristo. Pour la première fois de ma vie, j'ai aligné deux orgasmes, coup sur coup!
    
    Quelqu'un survient. J'avale de travers : c'est quand même gênant, au déjeuner, les yeux cernés après une nuit d'amour frénétique, de me retrouver face à un inconnu. Surtout s'il vous a surprise la veille à vous promener flambante nue.
    
    Le père d'Étienne se présente courtoisement et je réponds à son interrogatoire : Sophie. Silence pesant. Non, Monsieur Albert, on ne se connaît que depuis deux jours et demi. Nouveau silence. (Mais que fait donc Étienne encore aux toilettes?) Non, non, Monsieur, je ne travaille pas pour le moment, mais je m'occupe chez moi toute la journée.
    
    Comme je lui dis ça, Étienne se pointe enfin et demande à mon père si sa copine peut rester dans notre maison durant quelques jours, le temps qu'elle se trouve une place ailleurs. Je rougis. Son père a une seconde d'hésitation, mais ne relève pas mon mensonge. Il me fait un beau sourire : il n'y voit pas d'objections, au contraire. Je veux lui expliquer que je ne peux plus habiter sur la rue des Amourettes, parce que... Il m'arrête : il m'assure que je n'ai pas à me justifier et me répète que je suis la bienvenue aussi longtemps que je l'entends. Après ça, ouf! changement de sujet : dorénavant, aussi longtemps que la canicule sévira, il ...
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