1. La belle et la bête


    Datte: 30/08/2020, Catégories: fh, voiture, collection, Oral pénétratio, fdanus, zoo, conte, délire, Humour Auteur: Herminie, Source: Revebebe

    ... présence dans une oasis en plein désert, une splendide blonde à la carrosserie parfaite en descendit.
    
    Perchée sur des sandales à talons hauts, elle exhibait avec une certaine insolence des jambes interminables, galbées et fermes, dont la peau bronzée semblait douce comme la soie ; un petit short en jean cachait à peine la lune et sa face cachée ; elle portait un chemisier blanc, fermé seulement par un nœud au niveau des seins qu’on devinait par une traitresse transparence. Une telle paire, Jim n’en avait pas encore vu dans sa vie. Peut-être que si, mais après une traversée du désert, on n’a plus le temps de réfléchir à ce genre de détail.
    
    La belle retira ses lunettes de soleil et fit voler langoureusement sa chevelure dans la brise légère. Elle avait les yeux aussi bleus que l’océan.
    
    Un instant, l’homme se sentit bête à exhiber ses bijoux de famille. Pourtant, il affichait une belle érection que la blonde eut sûrement le temps de voir avant que deux mains ne viennent la dérober aux regards indiscrets. Il tentait d’afficher un air dégagé.
    
    — Bonjour monsieur, roucoula la belle, vous tombez à pic et vous pourrez sans doute m’aider…
    
    Une demoiselle en détresse. C’était bien sa veine !
    
    Du coin de l’œil, Jim surveillait le chameau, des fois qu’il s’éloigne avec tout le chargement de vivres.
    
    — Heu… bonjour… vous aider ?
    
    La voix grave et mâle provoqua une drôle de vibration dans le ventre de la belle. Elle balbutia :
    
    — Oui… je suis tombée en panne… ...
    ... avec ma voiture.
    — Une panne ?
    
    Il la regardait fixement. Cette fois, elle manqua se noyer dans ces yeux ténébreux et se troubla davantage :
    
    — Oui… je vais vous montrer.
    
    Elle prit Jim par la main et l’amena près du capot avant, qu’elle souleva.
    
    — Le moteur était en surchauffe… touchez… là… vous sentirez.
    
    Elle l’attira plus près et tandis qu’il se penchait au-dessus du moteur, il sentit très bien des airbags naturels se coller dans son dos.
    
    — Alors ? Demanda la belle après une première observation.
    
    L’homme se retourna.
    
    — Alors il semble que ce soit à cause du liquide de refroidissement.
    — C’est aussi ce que je me suis dit… c’est toute cette chaleur… ça s’évapore vite.
    
    Une vraie blonde. Mais avec les airbags sous le nez, Jim ne creusa pas beaucoup ses réflexions. Il s’assura juste que le chameau n’avait pas bougé de place et continuait de sucer de grandes herbes au pied de son palmier. Il tenta une esquive :
    
    — Mais c’est peut-être seulement un faux contact qui empêche l’allumage.
    — Vous êtes sûr ?
    — Il faudrait que j’examine un peu pour m’en assurer.
    — Je vous laisse maître, alors.
    
    L’homme ne se fit pas prier, il connaissait la mécanique, et il sentait un désir impérieux d’en finir. La petite chanson lui revenait en tête et il ne lui fallut que le temps de quelques couplets — toujours le même — pour résoudre le problème d’allumage du moteur. La blonde se confondit en remerciements.
    
    — Ah ! Monsieur ! Vous m’avez sauvé la vie !
    — Ben… de ...