Un spa libertin - Histoires de Sexe

Un spa libertin

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Elle se regarda dans le miroir et se trouva jolie. Elle s’était un peu plus maquillé le visage que d’habitude en se disant que le blush cacherait ses rougissements au cas où. Elle n’avait pas fini de remonter le zip de sa robe noire qu’elle entendit la voix de Jonathan :

— Coucou ! Je suis rentré !
— Je suis dans la chambre.

Jonathan la rejoignit aussitôt.

— Waaaah ! Tu es splendide, ma chérie ! On dirait une star de ciné.

Claire sentit le feu monter à ses joues. Un rapide check-up au miroir lui révéla que le blush faisait bien son effet. Jonathan continua :

— Mon chef m’a retenu ce soir pour me parler pendant 45 minutes des derniers résultats de la campagne marketing, il m’a bien gonflé. Cet idiot pense qu’on peut avoir des résultats en 48 heures alors qu’il faut attendre au moins quinze jours avant d’obtenir les premiers résultats.
— Mon chéri, on va être en retard, surtout si tu commences à me parler de ton boulot.
— Bon, je file prendre une douche et j’arrive.

Quinze minutes plus tard, Jonathan la rejoignait dans la voiture. Il avait opté pour un costume noir et une chemise blanche à petits carreaux bleus. Il sentait bon son parfum fétiche Terre d’Hermès et Claire se sentit fondre en le voyant aussi beau et sûr de lui. Jonathan s’en aperçut et voulut l’embrasser, mais Claire le repoussa à la dernière seconde :

— Non, tu vas abimer mon gloss ! lui lança-t-elle avec un regard espiègle, et elle démarra la voiture.

Il était 20 h 30 quand ...

... ils sonnèrent au lieu de réception. La porte s’ouvrit.

— Bonsoir, bonsoir, dit Maxime tout souriant en ouvrant la porte. Vous avez trouvé facilement ?
— Salut ! Oui, avec madame GPS, aucune chance de se perdre tout à fait, répondit Jonathan en lui faisant la bise. Je te présente Claire, la femme de ma vie.
— Bonsoir ! fit Claire avec un grand sourire
— Enchanté, Claire ; moi, c’est Maxime. Je te fais la bise. Jonathan m’a beaucoup parlé de toi.
— En bien, j’espère…
— Oh, mais oui !

Claire observa son hôte. La quarantaine passée, il était grand avec les épaules carrées. Il avait déjà les cheveux poivre et sel, un visage avec une mâchoire carrée et des yeux d’un bleu-nuit intense. Il portait une chemise de la même couleur et un pantalon blanc. Elle fut un peu troublée mais se reprit très vite :

— Tiens, j’ai apporté des pâtisseries pour le dessert.
— Super ! C’est Sophie qui va être contente. Entrez, entrez, ne restez pas là et suivez-moi dans le salon.

Il tonna d’une voix claire :

— Sophie ! Nos invités sont là !

Une femme aux yeux verts et aux longs cheveux roux arriva à leur rencontre. Elle portait une robe moulante bleu marine à fermeture Éclair qui mettait particulièrement en valeur ses formes généreuses. Elle ne faisait pas plus d’un mètre soixante-dix mais ses chaussures blanches à talons lui donnaient un côté élancé qui compensait ses rondeurs.

— Hello, hello ! Bienvenue ! Ooooh des pâtisseries ! Vous n’auriez pas dû ! s’extasia Sophie.
— Il ...