Le divorce, une épreuve
Datte: 29/08/2020,
Catégories:
fh,
fhh,
extracon,
vengeance,
Oral
pénétratio,
fdanus,
fsodo,
yeuxbandés,
confession,
Auteur: Roby, Source: Revebebe
... suis sûre que jamais tu n’as douté de ma fidélité. Et tu avais raison. Mais tout a changé par ta trahison. Coucher avec un autre ! Maintenant, après Paul, tu n’es plus si sûr. Mais coucher avec sa femme, pire, avec d’autres dans des soirées de baise : impossible.
La conversation est surréaliste. Normalement, les couples qui s’engueulent pour des histoires de sexe font plutôt des échanges du genre « Non, ce n’était pas moi. Je ne te trompe pas. » ou bien « Juste une fois, une erreur ; pardonne-moi. » Ici, c’est le contraire. Je ne crois pas Susie. Je ne la crois pas pour les histoires de partouze qu’elle revendique. Je n’ai pas besoin de lui rappeler mes doutes, elle les lit sur mon visage.
— Je le savais. Je le savais. Eh bien je t’ai apporté une preuve. Regarde.
Étrangement, elle utilise la télécommande de la télé fixée au mur pour lancer la lecture. Quelques secondes pour que l’écran s’allume, quelques autres pour que le fichier soit reconnu et une image apparaît. Pendant ce temps, Susie s’est recouchée à mon côté.
Une pièce, une grande pièce très lumineuse qui donne manifestement sur une terrasse avec une piscine. Le soleil et les reflets sont si forts que par moment la caméra doit être saturée, passant du noir au blanc en une fraction de seconde.
— C’est chez Arthur et Lydia. Ils ont une propriété en Charente-Maritime, commente ma voisine. Elle continue : encore un week-end que tu passais avec ta poufiasse.
Alors que la caméra filme vers l’extérieur, ...
... on peut voir des ombres entrer dans la pièce. Je ne peux m’empêcher de compter : un, deux… quatre. Oui, quatre ombres.
— Quelqu’un peut tirer le rideau ? La lumière est trop forte ! Je ne vois pas grand-chose… dit une voix masculine qui est manifestement celle du cameraman et que je reconnais aussitôt comme celle de Paul.
Le rideau tiré, tout devient plus stable et normalement contrasté. La pièce est en réalité une sorte de jardin d’hiver, véranda équipée de fauteuils, d’un bar, de tables. Enfin tout ce qu’il faut pour pouvoir être confortablement installé les jours de pluie ou lorsqu’il fait trop froid dehors.
Les quatre ombres sont maintenant des silhouettes normales qui se sont confortablement assises. Tous les quatre sont en maillot de bain. Plus exactement, les deux femmes sont seins nus. Manifestement, les deux couples viennent de se baigner. Mais le plus étrange, c’est qu’ils portent des masques. Des masques qui cachent le haut du visage, n’empêchant manifestement pas de boire car ils ont un verre à la main.
— C’est exceptionnel. D’habitude, personne ne se cache. Mais ils ont préféré, pour le film. On ne sait jamais… Le plus petit, c’est Arthur ; sa femme, Lydia, c’est la blonde. Les deux autres sont Marine et John. Ce sont des amis libertins qui connaissent Paul et Anne depuis longtemps.
— J’imagine que c’est Paul qui tient la caméra.
Sarcastique, Susie répond :
— Tu vois, quand tu veux…
La caméra tourne pour filmer l’arrivée de deux personnes. ...