22 févier 2048
Datte: 17/04/2018,
Catégories:
fh,
hplusag,
amour,
Auteur: Nooz, Source: Revebebe
Épisode 1 «23 janvier 2048 » : un journaliste spécialisé se fait aborder par une société secrète dirigée par un homme charismatique.
Épisode 2 «30 janvier 2048 » : malgré des réticences et une vague impression de manipulation, Julien accepte la proposition et réintègre un monde qu’il pensait avoir à tout jamais banni.
Épisode 3 «6 février 2048 » : le travail avance, les amitiés se nouent, les amours aussi.
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Deux semaines se sont déjà écoulées. Je continue mon travail avec Jean-Joseph ; une routine s’est instaurée entre nous. Du respect, aussi. Avant de commencer un dossier, nous relisons ensemble mon travail de l’après-midi, et il apporte des éclaircissements ou des modifications sur des points.
Tous les soirs, Selma me rejoint ; je l’apprivoise doucement. Elle est comme un buvard : elle absorbe mon bonheur ; en retour, elle me donne de la stabilité. Elle accepte mal son corps androgyne. Même avant le viol collectif qu’elle a subi, elle n’avait eu que des relations sexuelles décevantes avec des garçons mal dégrossis. Je privilégie les caresses manuelles et buccales ; les faibles gémissements du début de nos relations se sont changés en des extériorisations plus sonores. Le buisson sauvage qui cache son intimité est maintenant humide dès le début des préliminaires, et il m’est arrivé, dès le premier coup de langue, de lui arracher un soupir.
Le clitoris devient, lui aussi, plus sensible. Un soir, je me suis ...
... occupé exclusivement de son petit bonbon. Jusqu’à la limite de la crampe linguale, j’ai joué avec son berlingot ; jamais il n’avait été aussi volumineux, et dans sa délivrance j’ai bu pour la première fois le résultat de son orgasme.
La pénétration est toujours à son initiative. Parfois, alors que ma tête est dans le compas de ses jambes, elle me fait comprendre son désir. Je ne pratique avec elle que le missionnaire : c’est la seule position où nous sommes à égalité. L’étroitesse de son vagin – même parfaitement lubrifié – est difficile à pénétrer, mais elle ne pleure plus ; ses yeux sont étrangement brillants. Je lui parle beaucoup pendant l’acte, je sais toute la volonté qu’il lui faut pour m’accepter en elle. Quand le point de non-retour arrive, je ressors et me libère sur son ventre ou, ce qu’elle aime par-dessus tout, sur ses seins.
De temps en temps, le seul acte que nous pratiquons le soir est la masturbation ; et quand je coule entre ses doigts, cela déclenche souvent sa jouissance. Elle est plus douce, plus à l’écoute de mon plaisir. Au petit matin, c’est elle qui dirige nos ébats : elle aime me réveiller par une fellation ; je simule un sommeil profond. Elle aime me sentir grandir dans sa bouche et boire ma liqueur, puis elle se blottit contre moi et se rendort heureuse.
Parfois, en pleine nuit, ses démons reviennent. Cela commence toujours par une grosse agitation dans son sommeil, puis elle crie et s’exprime en hébreu. Je n’arrive à la calmer qu’en posant ma ...