1. Mon apprentissage d'esclave/ partie 4


    Datte: 28/08/2020, Catégories: Entre-nous, Les hommes, Auteur: Desirdum2, Source: Hds

    De retour chez moi, je passe un long moment sous la douche, à la fois à revivre ma soirée avec Daniel, et à repenser au message impératif de Bruno. Ce que je vis - ce à quoi j’ai donné prise – me semble absurde, délirant, et en même temps totalement excitant. Je suis déchiré entre l'envie d'arrêter la plaisanterie et le désir d'aller tout au bout. Avec la peur de ce que je pourrais y trouver…
    
    Je dors très mal la nuit suivante, je passe mon temps à réfléchir et à changer d'avis. Vingt fois, je rédige un SMS à Bruno, vingt fois je me précipite à ses pieds…Au petit matin, ma décision est prise : j'irai chez lui.
    
    Pour assurer ma décision, je vais acheter le matériel requis dès le samedi matin. La première boutique spécialisée venue fera l'affaire. Devant mes explications embarrassées, un vendeur a la gentillesse de m'expliquer les différents types de menottes et de fouets. L’aspect technique de la chose m’intrigue. Je repars du magasin avec mes emplettes et, une fois de retour, en envoie la photo à mon Maître. L'après-midi venu, je prépare mes affaires de la semaine.
    
    Puis je règle mon réveil à 5h00 et pars me coucher.
    
    Une nuit difficile de plus, interrompue de nombreux réveils. Le dernier, à 5h00, me trouve pourvu d'une solide érection que la sonnerie soudaine vient brutalement calmer.
    
    Je suis prêt bien avant l'heure. J'arrive devant chez mon Maître avec un bon quart d’heure d’avance. J’attends dans la nuit, abrité de la pluie fine sous mon parapluie.
    
    Le taxi ...
    ... arrive vers 6h45. Le chauffeur sort, extrait du coffre une lourde valise tandis que j'ouvre la portière à mon Maître et l’abrite de la pluie. Je l’accompagne jusqu’à la porte d'entrée, puis m’en revient chercher la valise. Me voici empêtré entre ma valise, la sienne et mon parapluie, et j'entre ainsi tant bien que mal à sa suite.
    
    Nous montons sans un mot jusqu’à son appartement. Arrivé là, il s'affale dans un fauteuil et d'un geste, désigne ses pieds. Rapide à comprendre, je m'agenouille et le déchausse.
    
    - J’ai eu un long voyage, me dit-il, je suis fatigué. Tu vas me laver, puis j'irai dormir. Tu me réveilleras à 12h30 et tu m'apporteras un petit déj’. Café noir sans sucre, œufs brouillés, je te laisse compléter, j'aurai faim. Entre-temps, tu laves le linge qui est dans ma valise et tu nettoies la cuisine. Tu mangeras après moi. Compris ?
    
    - Bien Maître
    
    - Déshabille-moi
    
    J'enlève ses chaussettes. Puis il se lève et je déboutonne sa chemise, laissant apparaître ce torse viril qui me rend fou de désir. Mais ce n'est pas le moment de se laisser aller, le ton de mon Maître exprime une grande lassitude. Je termine par le pantalon, un jean dont je défais chaque bouton, révélant un caleçon au volume – et à l’odeur – révélateurs à la fois du désir et de la durée du trajet.
    
    Cependant, j’ôte son caleçon, d’où sort sa belle queue, à moitié dressée. Malgré l'odeur de mâle, je désire tellement la nettoyer avec ma langue...
    
    Il est maintenant sous la douche et je le savonne ...
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