Récit libertin de Jean - Episode 7 - Une journée en amoureux
Datte: 28/08/2020,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Elyiris, Source: Hds
... là comme si j’étais chez le psychanalyste. Je déballe tout et elle ne parle pas, elle m’écoute. Je me demande si ce n’est pas la première fois de ma vie que quelqu’un m’écoute. Alors je continue. Je lui parle de l’été de mes quatorze ans quand je suis parti en colonie parce qu’étant donné que c’était la saison haute, mes parents ne partaient jamais en vacances l’été et quand ils partaient, c’était à l’intersaison et sans moi. Cet été-là, j’étais parti en Charente au bord de la mer et la colonie était situé de telle manière que nous n’avions qu’un grillage à franchir pour arriver sur la plage. Au collège comme pendant la colonie, tout le monde ne parlait que d’embrasser des filles ou des garçons en fonction du sexe et moi je n’osais pas. J’étais persuadé que, ne sachant rien faire correctement avec mon corps, le moment venu, je n’y arriverais pas. Un soir, des amis un peu plus en confiance que moi m’ont invité à s’échapper avec eux pour rejoindre des filles sur la plage. J’ai suivi le mouvement et peu de temps après, nous étions quatre garçons et cinq filles dans les dunes en train de discuter. Très vite, j’ai vu que les trois autres se faisaient entreprenants et les filles ne se faisait pas prier longtemps avant d’accorder un baiser ou même de se laisser toucher un peu partout. Je voyais bien qu’il y avait un jeu de découverte autant de la part des filles que des garçons. Les deux filles qu’il restait me regardaient d’un œil suppliant mais je restais tétanisé par ma peur de ...
... mal faire alors qu’en y repensant, elles s’en moquaient complètement que je fasse bien ou non. Au bout d’un moment, l’une d’elles s’approcha de moi et se blotti contre mon corps en me disant qu’elle avait froid. Elle commença à me caresser mais je ne faisais rien. Elle approchait sa tête de plus en plus près de la mienne et au moment où elle a voulu m’embrasser je l’ai repoussé, me suis levé et je suis parti me recoucher en courant. Une fois dans mon lit, je ne pouvais pas m’endormir, je réfléchissais au geste stupide que j’avais fait mais il était trop tard. Le lendemain, toute la colonie était au courant et je savais qu’à la rentrée, ça se saurait aussi puisque certains des adolescents devaient fréquenter le même lycée que moi. En étant la risée du lycée et souvent considéré comme homosexuel, je n’ai plus approché une fille pendant tout ce temps et Elise est donc la première femme que j’ai réellement embrassée.
Alors que la nuit est tombée depuis un bon moment maintenant, Cécile n’a pas bougé de peur de m’interrompre. Nous sommes donc tous les deux sur le canapé, j’ai ma tête sur ses genoux et mes cheveux doivent être gras des centaines de passages qu’a fait la main de mon amour. L’appartement est seulement éclairé par la lumière de la ville qui passe au travers des fenêtres dont les rideaux ne sont toujours pas tirés. L’impression que j’ai est que le temps est passé sans que nous ne le sentions. Le silence dure depuis quelques dizaines de secondes quand je force sur mes ...