1. Patricia


    Datte: 27/08/2020, Catégories: Sexe Interracial Auteur: byJipai, Source: Literotica

    ... retrouva devant le parking non éclairé. Il lui fallut un certain temps pour que sa vue s'habitue au noir d'encre.
    
    « Rassure toi m'dame, on va te reconduire à ta voiture. »
    
    Patricia sursauta, elle faillit même pousser un cri mais en fin de compte ce fut une plainte qui sortit de sa gorge. Le grand black se trouvait près d'elle, elle en distingua la peau luisante malgré l'obscurité. Bientôt elle sentit deux mains qui la prenait par le bras et l'entrainait dans le noir. Par peur du ridicule elle ne dit rien mais sa peur était bien réelle. Elle essaya de se remémorer la disposition des lieux quand soudain la silhouette de sa voiture apparut. Elle s'empressa d'ouvrir la porte et se précipita à l'intérieur. Avant de refermer la porte, elle eut le temps de voir à la lumière du plafonnier, les faces plus ou moins ironiques de trois des garçons qui l'avaient accompagnée.
    
    Elle démarra.
    
    « Bon c'est pas tout les mecs, y a du taf. » Abdoul avait parlé.
    
    « Aziz, tu vas avec Momo chez lui chercher le matos, moi je vais avec Nourédine voir les clients et les faire patienter, magnez vous le cul avant les flics. »
    
    Les gamins disparurent dans le noir et Abdoul appela Nourédine. Quand la silhouette furtive se glissa près de lui, il lui demanda:
    
    « Qu'est-ce tu penses de tout ça? »
    
    « De quoi répondit l'autre? »
    
    « Bin...la prof. Tout ça? »
    
    « Tu comptes t'occuper d'elle? »
    
    « Et comment! »
    
    « Fais gaffe mec »
    
    « Pourquoi? »
    
    « C't'une bourge, j'veux pas ...
    ... d'embrouilles dans la cité. »
    
    Un sourire traversa la figure d'Abdoul.
    
    « T'en aura pas mec! »
    
    Le soir même Patricia se remémora avec une certaine frayeur rétrospective son aventure dans la nuit des Bosquets. En même temps, elle s'en voulut d'avoir été aussi susceptible et facilement émotive. Son trouble et son indécision l'énervait. Elle pouvait tout lâcher, aller voir le curé, lui expliquer que finalement c'était pas son truc. Mais la culpabilité la rongeait déjà, rien qu'à l'évocation d'une reculade. Elle chercha des arguments positifs, elle en trouva. A l'analyse, cette séance ne s'était pas si mal passé. Il fallait qu'elle les comprenne ses gosses et demain elle rectifierait les tir, plus de fringues hors de prix, des trucs simples et passe partout. Il ne fallait surtout pas de provocation et tout irait bien. Elle réussi à se persuader et trouva enfin le sommeil.
    
    Quand elle se présenta le lendemain dans la cité, elle avait mis le vieux jeans qui lui servait au jardinage, un vieux pull un peu informe d'avoir été trop porté et un imperméable qui la couvrait presque jusqu'au pieds.
    
    Effectivement, son cour se passa sans souci, ses cinq jeunes étaient la, attentifs, voir même studieux et Patricia se dit que cette fois elle avait tout bon.
    
    Elle annonça la fin du cour et rangea ses affaires. Elle nota juste que Abdoul dans le fond avait sorti de sa poche ce qui ressemblait à une cigarette et l'avait allumée. Des volutes montèrent vers le plafond, Patricia n'y prêta pas ...
«12...456...21»