1. Une patronne frustrée (1)


    Datte: 26/08/2020, Catégories: Trash, Auteur: LaLouveBleutée, Source: Xstory

    — Chéri, je vais me coucher tu viens ?
    
    — Hum, j’ai beaucoup de boulot là, ne m’attends pas.
    
    Levant les yeux au ciel, je me résolus à me glisser seule dans le grand lit froid. Pourquoi avoir pris un immense matelas, si nous ne faisions plus d’étreintes passionnées dessus ? La nuit, il se mettait toujours loin de moi, alors que je cherchais un peu de chaleur.
    
    J’étais de plus en plus frustrée par son attitude, il ne me touchait presque plus. A 35 ans je n’étais pourtant pas si vieille que ça ! Et je m’entretenais soigneusement, faisant du sport et m’habillant avec goût. Lui qui adorait mon 95C autrefois, daignait à peine le regarder à présent.
    
    Seulement dix ans que j’étais mariée à ce riche entrepreneur et il m’avait déjà délaissé pour une autre plus jeune.
    
    Sa nouvelle secrétaire lui faisait sûrement des pipes d’enfer, elle n’avait aucun remords à se faire baiser sur le bureau, sachant qu’il était marié.
    
    Depuis qu’elle était arrivée deux mois plus tôt, notre relation sexuelle avait complètement changé, comme par hasard.
    
    Énervée d’être ainsi mise de côté, je décidais qu’à partir d’aujourd’hui, moi aussi je ne respecterais plus notre contrat de mariage.
    
    Le lendemain, j’enfilais mon plus beau tailleur, celui qui mettait en valeur mes fesses galbées et laissait entrevoir la dentelle de mon soutien-gorge noir. Avec mes escarpins et mes bas, j’avais l’impression d’en faire un peu trop. Le miroir renvoyait l’image d’une élégante femme brune, qui se mordillait ...
    ... nerveusement les lèvres devant cette apparence. Oh et puis tant pis ! J’avais envie de sexe, ce n’est pas avec un col roulé que j’allais charmer.
    
    C’est donc pleine d’assurance que j’arrivais au travail, ou plusieurs de mes collègues me dévisagèrent avec plus d’envie que d’habitude. J’adorais l’effet que je produisais en balançant mes hanches. Je m’installais à mon bureau et la journée commença. Je dirigeais cette entreprise depuis plusieurs années et aujourd’hui cela m’amusait d’être plus sexy qu’à l’ordinaire. Cependant cela me donnait très envie de sentir le sexe d’un homme en moi, ses mains maltraitant mes seins, sa bouche me soufflant des mots salaces. Sentant une bouffée de chaleur, je glissais discrètement une main dans ma culotte, à l’abri derrière le bureau. J’étais trempée j’avais besoin de sexe, maintenant.
    
    J’avais souvent entendu mon assistant se vanter de ses prouesses sexuelles à ses amis, et l’énorme bosse que je voyais à travers son pantalon quand je mettais mon décolleté sous son nez, ne disait pas le contraire.
    
    Ce n’était pas vraiment mon type d’homme, pas assez classe pour moi mais là j’avais juste besoin d’une queue, pas d’une relation.
    
    Je me levais et ouvris la porte.
    
    — Jonathan, venez dans mon bureau et apportez le dossier Gaspard.
    
    Prenant le dossier, il me rejoignit, ses yeux ne ratant pas une miette de mon décolleté.
    
    Je fermais discrètement à clé et me tournais vers lui.
    
    — Vous n’avez pas de compagne ?
    
    Ma question le déstabilisa ...
«123»