Julien - Histoires de Sexe

Julien

... triangle brun de mon mont-de-Vénus puis se collent au sol, devant mes pieds.

— Cet après-midi…

La gorge trop serrée, sa voix se voile et s’éraille.

— Rrhhmmm… cet après-midi, je suis remonté à la cuisine pour prendre à boire et je vous ai vues…

Devant son attitude embarrassée, je maintiens ma position :

— Et alors ?
— Et alors… ben… ma femme, Denise, te faisait…
— Me faisait quoi ?
— Eh bien… eh bien, elle te caressait.
— Bien sûr, mais ça n’explique pas votre visite, là, à une heure du matin !
— Je n’ai pas pu m’endormir. Je ne cesse d’avoir cette image devant les yeux. Je suis excité et je n’arrive pas à me satisfaire…
— Alors, c’est moi que vous venez voir ? Pourquoi pas votre femme ?
— Oh, ma femme… ça ne l’a jamais intéressée !
— Ah bon ? Ce n’est pas ce qu’il m’a semblé, cet après-midi…
— Je ne sais pas ce que tu lui as fait…

Alors là, la colère me prend de voir ce petit bonhomme, si arrogant à son arrivée, se mettre à larmoyer :

— En tout cas, moi je sais ce que vous ne lui avez pas fait. Au lieu d’être un homme et de lui montrer ce qu’est l’amour et tous les plaisirs qui vont avec, vous l’avez laissée s’enfoncer dans ses bondieuseries, sans réagir. Vous n’avez pas vu que depuis trois mois, elle s’habille autrement, et qu’elle se maquille. Vous n’avez pas remarqué que depuis tout ce temps, elle ne met plus de culotte. Comment voulez-vous qu’elle soit intéressée par la chose, vous ne la regardez même pas !
— Mais…
— Non, vous allez ...

... m’écouter ! Après votre mariage, vous vous êtes précipité dans les bras de la vieille Jeanne qui ne demandait que cela. C’était sécurisant, n’est-ce pas ? Pas d’effort à faire, des bras rassurants, une presque maman qui savait si bien faire plaisir à son petit ; pas comme cette fille qui se refusait, qu’il fallait conquérir, mais qui aurait certainement succombé si vous aviez un tant soit peu insisté.

Cette fois-ci, Maître Duveyx réagit :

— Jeanne n’était pas…

Encore une fois, je l’interromps :

— Laissons la pauvre Jeanne en dehors de tout ça. Elle souffre de cette situation et voudrait bien la voir revenir à la normale. Alors, vous êtes venu pour quoi ? Soyez un homme, répondez honnêtement.

Touché au vif, Monsieur se redresse et me regarde dans les yeux :

— Eh bien, Martine, je suis monté te demander si tu voulais faire l’amour avec moi.

Je l’ai provoqué, il a réagi. Brutalement mon cœur se met à cogner, je n’ai jamais fait « ça » avec un homme (et pas vraiment avec une femme, non plus…). Si mon pucelage n’avait pas résisté aux travaux de force, du temps où je travaillais à l’usine, j’étais toujours vierge. Pourtant, il fallait que je réagisse, sans rien laisser paraître.

— Vous n’êtes pas homme à violer, alors montrez-moi que vous savez amener une femme au plaisir et je vous ouvrirai mes jambes.

Telle la statue du Commandeur, je me tiens debout devant lui, immobile. Sous mon attitude faussement calme, tout mon corps bout d’une énorme trouille devant ...