Dépannage urgent - Histoires de Sexe

Dépannage urgent

... Venez, je suis dans mon bazar.

Se guidant au son de la voix, elle entre dans une pièce, oui c’est bien un bazar ! Un bureau, deux tables, le tout envahi d’ordinateurs ouverts, de pièces, d’outils. Il faut avancer avec précaution pour éviter de s’embrocher aux fils qui traînent au sol.

— Alors, elle marche ma bécane, demande Joël.
— Oh oui, très bien, j’ai commencé à frapper la fin de mon rapport. J’espère que vous pourrez récupérer le début.
— Je vais démonter le disque dur, le mettre sur une autre machine on va voir.
— C’est merveilleux.
— Attendez ce n’est pas sûr que je réussisse ! Et ce sera un peu long. En attendant, allez me chercher la pièce. Tenez, voici la carte du magasin. Demandez Jacques et passez-lui ce papier, il vous donnera le nécessaire.
— Et combien cela va me coûter ?
— Rien pour l’instant. Nous sommes en compte, j’ai le tarif professionnel, je lui règle tous mes achats en fin de mois.
— C’est donc à vous que je réglerai le tout. Merci

Elle est partie le plus vite possible, rassurée sur son ordinateur, mais inquiète du montant des réparations, la pièce et surtout la main-d’œuvre. Il y a déjà deux heures qu’il y travaille et il a dit que ce serait encore long.

Le magasin était proche, le nom de Joël a fait merveille et elle est rapidement de retour avec le nécessaire. Dans le bazar, la robe de chambre tendue par une paire de fesses émerge entre les pieds d’une table.

— Il me faut refaire l’installation pour les prises, j’ai trop de ...

... branchements. Excuse- moi, ton disque est branché, il tourne. Il faut attendre qu’il ait fini pour savoir si c’est bon.

Cathy a noté le tutoiement, preuve que les rapports sont bons. Se redressant il prend la pièce, l’examine, sourit, s’installe devant la carcasse de l’ordinateur.

— On va toujours le remettre en état. Pour la suite on verra. Il n’y en a pas pour très longtemps, je te préviendrai quand ce sera prêt, à moins que tu préfères attendre. Oh, excuse-moi, je t’ai tutoyé, je n’ai pas l’habitude de vouvoyer les jeunes.
— Y a pas de mal, tu as eu raison, ça simplifie les relations. Je reste, n’importe comment Sophie ma copine frappe sur ta bécane. Euh… combien cela va me coûter ?
— Il faut regarder combien vaut la carte, tu as le catalogue là à côté, il est ouvert à la page, j’ai pris les références.

Elle consulte le bouquin, trouve la pièce et sursaute :

— Quarante euros ! Et pour la main d’œuvre ?
— Calcule toi-même combien j’y ai passé de temps. Je crois que c’est trente-cinq euros de l’heure, hors taxe. Le prêt de ma bécane est gratuit.

Elle est sonnée. Au moins trois heures, plus la pièce, ça fait… beaucoup !

Quelques instants plus tard, il a terminé. L’autre ordinateur ronronne, sur un écran défile le déroulement de la copie.

— Puisque tu attends, reste là, contrôle l’écran. Je vais me doucher. Tant que le pourcentage progresse, c’est bon. Si tu vois quelque chose d’anormal, tu m’appelles.
— Bon, je surveille.

Assise, les yeux rivés sur ...