Le chevalier Pèlerin
Datte: 15/08/2020,
Catégories:
fh,
extracon,
forêt,
vengeance,
jalousie,
pénétratio,
Humour
aventure,
québec,
consoler,
extraconj,
Auteur: Ingyt, Source: Revebebe
... extirpe difficilement sa lame de la terre. On m’applaudit. Enfin, j’imagine que c’est moi.
Seigneur ! Je l’avais évité de justesse encore une fois.
Je relève épée et bouclier et je saute sur place sur une jambe puis l’autre parce que j’ai la fourche échauffée. Les couilles me brûlent dans le maudit pantalon de cuir et le front aussi tandis que du sang au goût cuivré me rentre dans la bouche et dans un œil. Popa voit rouge et les ados vampires me fixent. Oups !
— Yéééééhhhhhhh…
Damnée foule !
Elle revient pour me pourfendre joyeusement, mais cette fois je pare les coups et réplique lame contre lame, cela produit de jolies étincelles et c’est essoufflé et d’un solide coup de bouclier sur les seins que je la projette à mon tour sur le derrière, jambes en l’air. Tiens-toé. Yes ! Et je pars en arrière étourdi et retombe sur le cul. Tous mes petits os vibrent.
— Ooooooohhhhhh !
Et ça applaudit.
« Je commence à aimer ça, ma grande », me dis-je en me relevant péniblement sentant l’adrénaline embarquer. Enfin.
Elle se remet debout en grognant et ça recommence, elle est vraiment furieuse, la gueuse ; on croise le fer, elle essaie de me trancher les jambes, je pare, je vise son flanc de la pointe de mon épée, elle esquive avec son bouclier, on tombe, on se relève, on se tourne autour en se regardant méchamment pour reprendre notre souffle, la foule est déchaînée. Du plat de la lame, je lui tape le cul après l’avoir évitée comme un toréador. Typique, mais ...
... cela amuse grandement la foule. Pas contente, la madame, mais on m’applaudit chaudement et j’y prends goût.
Il faut l’avouer, ma grande Marie se défend vraiment bien tout comme mon héroïne. Faut dire aussi qu’elle s’entraîne pour ne pas engraisser, pas moi. Mais je me laisse emporter par la frénésie du combat, j’ai même vraiment l’impression de défendre ma vie chèrement et c’est probablement le cas.
Elle attaque sans relâche, je pare toujours avec bouclier ou épée, je réplique et j’adore ça, moi l’intellectuel qui passe son temps devant la télé à regarder faire les autres. Mais nos armes deviennent rapidement de plus en plus lourdes et nos mouvements de plus en plus lents. Malgré tout, je me prends tout à coup pour mon invincible héros. Elle manque de me trancher la tête, la tabarouette, je pivote penché et frappe en me relevant et atteins son bouclier qui s’envole. Yes ! Nouveau coup de boutoir sur les seins, et hop ! Cul par-dessus tête, la madame, encore une fois et je salue la foule qui m’acclame. On la relève, lui redonne son bouclier et c’est reparti.
Mais à bout de souffle, Marie abandonne finalement après quinze ou vingt minutes de combat acharné. J’allais le faire aussi de toute façon, en sueur et les couilles à vif, quant à mon vieux cœur nourri à la caféine et à la cigarette, je n’en parle même pas. Elle tombe à genoux et moi je lève de peine et de misère mon épée vers le ciel en signe de victoire, c’est grisant et l’on me proclame grand vainqueur. Des ...