Jiris et le cataclysme
Datte: 15/08/2020,
Catégories:
fffh,
Humour
sf,
Auteur: Gufti Shank, Source: Revebebe
Résumé : Le 19 juin 2010, lors d’une soirée en boîte, j’ai rencontré Thylis, une superbe brune avec qui j’ai misérablement baisé, à moitié bourré. Le 22 juin, Xara, une magnifique jeune femme rousse aux grands yeux verts, a débarqué chez moi, en se réclamant venir de mon futur, où Thylis aurait rapporté ma semence à des fins d’études. D’abord parfaitement dubitatif, je suis obligé de me rendre à l’évidence lorsque Xara m’emmène à bord de sontemporeur, une machine à voyager dans le temps, jusqu’à son époque, plus de deux mille ans dans mon avenir.
Neuvième lunaison de l’an 539, seconde hexade, 38 h 16 :
J’étais sorti dutemporeur juste après Xara ; et debout dans une herbe épaisse, je regardai tout autour de moi avec enchantement. Je ne saurais trop dire à quoi je m’étais attendu, mais le spectacle autour de moi était vraiment grandiose : une vaste prairie fleurie entourée de petites collines, parsemée d’arbres également tous fleuris, et coupée par une rivière dont les eaux limpides s’écoulaient lentement sous un ciel tout ensoleillé.
Trois personnes accouraient vers nous tandis que Xara inspirait à pleins poumons en fermant les yeux, visiblement heureuse de retrouver son "chez-elle".
— C’est ici que tu vis, alors ?
— Oui, fit-elle. C’est ici notre jardin. Notre résidence et nos bâtiments se trouvent là-bas, derrière cette colline. Et voici quelques-unes de mes sœurs.
Les trois personnes qui nous rejoignirent étaient en effet trois jeunes femmes, sensiblement ...
... du même âge que Xara, peut-être un peu plus jeunes, vêtues, comme elle, d’une simple jupette à bandelettes métalliques.
— Xara !
— Tu es revenue !
— Et tu as réussi !
Toutes trois s’approchèrent de Xara pour visiblement la congratuler. Elles étaient aussi belles que ma guide, délicieuses au regard, bien qu’assez différentes. L’une était blonde au teint pâle, aux yeux bleu azur, aux traits délicats ; une autre avait la peau sombre, des cheveux noirs, un visage fin et de grands yeux verts, comme Xara ; et la troisième était la plus jolie, châtain clair avec des tâches de rousseur tout autour de son nez en trompette ; j’observai l’une après l’autre leurs poitrines nues, ronde et lourde pour l’une, plus petite et plus ferme pour l’autre, et très impressionnante pour la troisième…
— Oui, j’ai réussi ; j’ai trouvé l’Élu et il a accepté de me suivre.
— L’élu ? répétai-je, étonné.
— Qu’est-ce qu’il est beau !
— Et il a l’air fort !
Les trois nouvelles arrivantes m’observaient en détail des pieds à la tête, me dévorant des yeux.
— Et vous avez vu ses vêtements ?
Oui, évidemment, j’étais toujours en calebute avec mon vieux tee-shirt. Mais Xara me prit par la main et désigna la rivière voisine.
— Viens, Gufti, allons nous baigner.
— Euh… oui… si tu veux…
Mais l’une des jeunes femmes, celle à la peau sombre, sembla contrariée :
— Non, Xara ; le Conseil vous attend, vous devriez y aller au plus vite.
— J’ai besoin de me laver, Eloa, reprit Xara. Et Gufti ...