Evolutions (53) - Histoires de Sexe

Evolutions (53)

... absolument pas expliquer comment elle a réussi à enchaîner la vivacité et ensuite la douceur, tout en y ajoutant la précision. Toujours est-il que je n’ai pas eu le temps d’avoir peur qu’elle me fasse mal, et une fois revenu de ma surprise, je décide de jouer le jeu, en mettant une petite tape sur son arrière-train qui est encore rouge, de la correction qu’elle a reçue un peu plus tôt. Ensuite, je la gronde en disant :

— Pas maintenant le nonosse Dolly ! Et si tu n’es pas sage, il n’y aura pas de promenade !

Elle se recule aussitôt pour faire encore une fois la belle, en me fixant avec adoration, et tandis qu’elle reste cette fois sagement immobile, je peux fixer le mousqueton de la laisse à l’anneau de son collier.

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Lorsqu’elle est attachée, ma petite femelle se remet à quatre pattes, et elle tire légèrement sur son harnais pour sortir de la chambre, comme si elle était à présent impatiente d’aller dehors. Car si à aucun moment je n’ai précisé que c’est à l’extérieur que nous irions, vu la direction que Dolly est en train de prendre, il ne fait aucun doute que c’est là qu’elle a l’intention de se rendre.

J’attrape au vol mon appareil-photo qui est posé sur le meuble de la pièce à vivre, sans savoir si je vais m’en servir, et je suis Dolly qui m’emmène en promenade, comme c’est bien souvent le cas entre un chien et son maître. Elle va dehors sans aucune hésitation, même si je suis à peu près certain que les dalles disposées autour de la maison, et qui sont ...

... beaucoup plus rugueuses que le carrelage de l’intérieur, vont lui écorcher les genoux.

Pourtant elle ne semble pas s’en soucier, et c’est en avançant assez rapidement vu sa façon de se déplacer qu’elle va jusqu’à la fontaine qui se trouve entre la terrasse et la piscine. Bien évidemment, étant donné que je suis debout, je n’ai aucun mal à adopter son rythme, et je la suis, curieux de savoir pourquoi elle n’est pas partie sur le côté, ce qui aurait été bien plus court pour rejoindre le gazon.

Je la vois alors avec stupéfaction tendre le cou sur le rebord du petit bassin, et commencer à laper l’eau sans se soucier de savoir si cette dernière est potable. J’allume alors rapidement mon appareil, je me mets accroupi pour être à sa hauteur, et je commence à prendre des clichés d’elle et tenant toujours la laisse qui est tendue, de manière qu’elle soit bien visible à travers l’objectif.

C’est pour moi un nouveau moment magique, puisque ma compagne n’hésite pas une fois de plus à se donner en spectacle pour mon seul et unique plaisir, et elle se comporte comme si elle n’avait pas remarqué, que je suis en train d’immortaliser cet instant. Enfin presque, puisqu’une fois qu’elle a longuement bu de cette manière elle tourne la tête vers moi, et alors que de l’eau coule de chaque côté de son museau, elle tire la langue en la laissant pendre, tout en penchant la tête sur le côté. Dans ses beaux yeux marron-clair, je vois pendant un bref instant de l’amusement, qui est rapidement ...