1. Foulure Pacifique


    Datte: 12/08/2020, Catégories: fh, hagé, fagée, inconnu, vacances, fdomine, Oral pénétratio, Auteur: Domi Dupon, Source: Revebebe

    ... Patrice s’accrochait aux nénés de sa belle comme à des bouées. Charlotte, les jambes en pression sur le matelas, jouait à « je la vois, je la vois plus » dans un rythme qui tenait plus du rock que du tango. Pour une grande malade, elle avait une sacrée forme. Elle ne cessait pour autant de l’embrasser. Lui bloquant la tête d’une main, elle lui prodiguait un baiser fougueux, dévastateur.
    
    Sa langue, sa langue… elle l’aspirait, elle l’aspirait telle une goule affamée. Elle l’étirait, elle allait la lui arracher. L’image de sa langue baisant l’œsophage de Charlotte. Image immonde qui aurait dû le faire gerber, mais qui faisait encore gonfler Flamberge. Les doigts de Charlotte couraient sur le clavier de son dos. Chaque note se répercutait dans toute la pièce en un kaléidoscope sonore, papillonnait devant ses yeux avant d‘éclater en bulles multicolores dans l’habitacle de la fusée.
    
    La fusée ? Quelle fusée ? Elle était là, elle se dressait fièrement sur le pas de tir, dans l’attente. À l’intérieur du vaisseau, l’équipage des spermatos ricanait s’apprêtant à en découdre avec le contingent d’ovules qui les attendaient aux tréfonds de l’espace. Patrice, dans un éclair de lucidité, se demanda ce qu’elle avait mis dans leur boisson. Mais il replongea instantanément dans son univers onirique. Charlotte l’ayant fait basculer sur le dos le chevauchait. Les murs de la pièce avaient disparu. Walkyrie enragée aux cheveux volant dans le vent de la steppe, elle éperonnait ses flancs ...
    ... imprimant un rythme d’enfer à Flamberge. Il était le cheval qui l’emmenait vers l’infini. Bien qu’il lui semblât que sa bite ait la taille de l’obélisque de Louxor, le sommet du col s’éloignait. Il se perdait dans son vagin réceptacle, pataugeait dans une vaste plaine marécageuse peuplée d’ovules gémissants. Les parois abruptes de celui-ci n’étaient que lointaines falaises, inaccessibles. Les petits spermatos pleurnichaient : ils ne pourraient jamais remplir leur mission, jamais atteindre le sommet du col de l’Utérus. Ils hurlaient dans les oreilles de Patrice :
    
    Il se redressa, avança fièrement, entre deux haies de spermatos étendard au vent scandant :
    
    — Pour Dieu et pour tes reins ! Au bout de l’allée, devant un tableau de bord clignotant de mille feux trônait un siège imposant. Y avait-il un pilote dans ce vaisseau bourré de spermatos ? Le siège pivota. Il y avait un pilote et quel pilote ! Paralysé, la gorge sèche, Patrice écarquillait les yeux : Jane… Jane… Jane Fonda. Pas la vieillarde liftée jusqu’au nombril qui se prostituait pour une marque de cosmétique, non bien sûr. Sa Jane, celle dont son sperme d’adolescent macula les photos, celle de Vadim, celle de Barbarella à la chevelure flamboyante. Elle portait ce costume où des coques plastiques transparentes protégeaient sa fantasmagorique poitrine.
    
    Elle se leva, s’approcha et avec un accent délicieux, prononça ces paroles historiques, hystériques, érotiques.
    
    — Viens, mon bel aimant, répands ta semence !
    
    Au fil ...
«12...121314...18»