1. Je ne pouvais pas m'y attendre !


    Datte: 10/08/2020, Catégories: fhh, hbi, cocus, hsoumis, hdomine, préservati, fsodo, hsodo, confession, portrait, Auteur: Jacherino, Source: Revebebe

    Non, vraiment rien ne me permettait de me douter de quoi que ce soit !
    
    Ces derniers temps, les soirées étaient plutôt monotones, les journées aussi d’ailleurs. Non que le train-train nous engourdissait, mais nous n’étions vraiment pas sur la même longueur d’onde. J’en étais arrivé à avoir plus de relations masculines qu’avec ma chère et tendre.
    
    Lorsque j’abordais le sujet de la "chose", je percevais immédiatement une lassitude, un rejet, une absence d’intérêt. Quand bien même ma femme me comblait de « Je t’aime », « Je préfère les fantasmes juste avec moi », de compliments déguisés ou déguisants, « Tu me satisfais largement » ; façon de flatter la bête et l’égo pour mieux éviter le "sujet". Vu nos prouesses récentes, je ne voyais pas ce que j’avais pu satisfaire.
    
    Faisant partie d’associations et de diverses organisations, nous recevions pas mal ces derniers temps, mais elle restait en retrait, me laissant la part belle dans les relations avec nos convives. Je ne suis pourtant pas quelqu’un de très causant et attirant, mais elle faisait tout pour se faire oublier, alors qu’habituellement c’est elle qui anime et discute avec chacun.
    
    Un après-midi, je rentrai d’une réunion et en arrivant, je vis une voiture garée chez nous. Hérine était à la maison, mais il n’était pas prévu de rendez-vous et, de plus, je ne connaissais pas cette voiture comme appartenant à l’une de nos relations.
    
    Je suis rentré et je trouvai ma femme assise sur le canapé, en pleine conversation ...
    ... avec un homme, assez proche d’elle et un peu plus âgé que moi ; la soixantaine je dirais.
    
    — Ah, nous t’attendions ! me dit-elle. Je te présente mon amant qui voulait faire ta connaissance. Et moi, j’avais envie que tu le connaisses aussi !
    — …
    
    Le vide ! Que voulez-que je dise ? Même avec mon flegme et la distance que je mets entre les émotions et mes réactions, je suis resté coi.
    
    — Assieds-toi, tu veux boire quelque chose ?
    — Un peu, oui ! dis-je avec une certaine ironie dans le ton.
    — Philippe, se présente-t-il.
    — Jacques, je réponds.
    — Je sais, Hérine me parle souvent de vous. Je connais vos plaisirs et c’est pour cela que je voulais vous rencontrer.
    
    Ma femme me sert un whisky bien tassé, sec et sans glace, comme j’aime et retourne s’asseoir quasiment collée contre lui. Ni une, ni deux, il passe son bras derrière ses hanches, sa main sur la cuisse de ma femme, et elle se tourne vers lui et l’embrasse. Je bois en restant interloqué, je ne sais même pas si je sens le goût du whisky.
    
    Je sais que ça fait partie de mes fantasmes et que j’adore la voir ainsi, mais j’aimerais en savoir un peu plus quand même. Mais elle continue et je vois que lui y prend plaisir en lui caressant la cuisse, la serrant contre lui et, comme ils sont de profil, je vois leurs langues s’emmêler et se fouiller.
    
    Je suis entre "bander mou" et "ducon". La situation a tout pour me plaire, mais j’ai été pris de court ! Une pointe de jalousie me taraude aussi. Le salaud ! Il a dragué ma ...
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