Un homme et une femme
Datte: 09/08/2020,
Catégories:
fh,
inconnu,
grossexe,
fête,
fsoumise,
Voyeur / Exhib / Nudisme
odeurs,
pénétratio,
occasion,
Auteur: David Blonfali, Source: Revebebe
L’homme la vit le premier. Elle irradiait tellement. Ses yeux à lui s’accrochèrent rapidement à sa silhouette, si fine, si discrète et pourtant si éclatante et évidente.
Autour de la femme, des dizaines de personnes. Le grand salon réunissait des mondaines et des mondains devisant, démontrant, acclamant, embrassant. Des smokings foncés et rigides s’accrochaient à des robes pelucheuses, indignes d’exubérance. Des dames mûres portaient le menton très haut et paradaient à qui mieux mieux. Des petits hommes suivaient, gênés, se raccrochant à leur verre, trop grand.
De gros canapés, d’épais tapis et d’inévitables lustres éclatants venaient compléter ce triste tableau. Rien ne manquait, ni l’armada de serveurs, ni le gros escalier central en pierre rose, ni bien sûr le riche propriétaire couvant la scène d’un œil fier et las.
La femme était debout au beau milieu, silencieuse.
Elle s’ennuyait simplement.
Sans doute la fille de quelque riche convive, elle était de loin la plus jeune et se sentait à juste titre décalée.
Quand l’homme la vit, elle semblait flotter tel un mirage au milieu d’êtres rassis et gris. Il fut saisi en observant l’élégance de cette nuque, fine et très pâle. Les cheveux dorés tirés vers le haut la dégageaient totalement. Au sommet de sa tête trônait un chignon. Son corps souple était moulé dans une robe pastel dont le dépouillement contrastait avec l’environnement surchargé.
Ses bras graciles et laiteux se mouvaient avec lenteur et ...
... grâce. Une de ses mains venait avec entêtement ranger derrière l’oreille une mèche de cheveux qui glissait tout aussi obstinément vers son visage.
L’homme eut encore le temps de suivre avidement des yeux les contours de la robe. Elle épousait sa taille fine et mobile puis s’écartait pour modeler ses hanches et ses fesses. Le tissu fin trahissait le contour des deux rondeurs, rebondies.
L’homme déglutit difficilement alors que le hasard d’un passage faisait faire un demi-tour à la femme. Elle vira vivement tout en cherchant à s’excuser auprès de celui qui l’avait bousculée. S’appuyant sur un menton fin et élégant, ce visage déployait une grâce étonnante. Le satin de cette peau très claire s’harmonisait avec l’éclat de ses yeux et le grenat de ses lèvres.
L’homme sentit sa respiration se précipiter et, lorsqu’il quitta ce visage pour descendre vers son corps, une puissante vague d’envie le fit trembler. L’ombre dessinant nettement le relief de ses seins acheva de faire monter en lui un désir violent.
La femme ne pensait pas à grand-chose. Rompue aux réceptions, elle savait placer son cerveau en une sorte de léthargie. Ses yeux de biche glissaient mollement sur les visages connus et inconnus. Un de ses balayages visuels embrassa l’homme. Elle ne réagit pas tout de suite.
La bizarrerie, l’anomalie qu’il constituait fut enregistrée par ses prunelles mais mit du temps à forger son passage jusqu’à la conscience. Son esprit endormi finit tout de même par s’ébranler et, ...