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Le Congrès - Partie 11
Datte: 08/08/2020, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: byVerdu, Source: Literotica
... récupéré de nos orgasmes respectifs, nous avons continué à nous embrasser et à nous câliner. J'ai pleuré dans ses bras en lui demandant pardon. Elle en a fait de même. Nous étions d'accord sur le fait que ce que nous venions de faire nous avait manqué. Nous avions aussi compris que nous avions eu besoin de faire subir à l'autre une partie des violences que nous avions subies. Le soulagement que j'en avais tiré pour ma part était extraordinaire et d'une certaine façon, il complétait le travail que je faisais en psychothérapie. Nous avons ensuite continué à nous voir lorsque nos sens nous l'imposaient mais sans en parler à nos psychologues respectifs. Après plusieurs mois de soins, je suis guérie de mes sentiments de honte et de culpabilité. J'ai retrouvé confiance en moi et la confiance de ma famille. J'ai même pu retrouver mon poste de travail en mi-temps thérapeutique. Je n'ai jamais oublié Barbara. Je me demande ce qu'elle est devenue, si même elle est encore en vie. Je sais que Monsieur Moreau et Léa sont toujours aux commandes de cet hôtel et qu'ils piègent toujours des femmes. J'ai pu rencontrer l'enquêtrice qui est allé l'interroger suite à mon accident, et s'il a reconnu avoir eu des relations sexuelles avec ...
... moi, il a dit ignorer totalement ce qui nous était arrivé, à Barbara et moi. Ils avaient découvert nos chambres vides le matin et aucunes traces de nous. Les caméras de l'hôtel n'ayant rien enregistré de suspect. On nous voyait même attendre une voiture non identifiable devant l'hôtel, au milieu de la nuit. La policière m'a montré le document signé de Monsieur Moreau et du policier qui avait enregistré sa démarche le jour de notre disparition à Barbara et moi. La police a donc classé l'affaire en indiquant qu'il s'agissait de disparitions volontaires et inexpliquées. Je n'ai pas le courage ni l'envie de revivre ces moments où je suis devenue une femelle exploitée. L'absence de procès contre Monsieur Moreau me soulage pour une autre raison. Comme c'est parfois le cas dans le lien qui se crée entre une victime et son agresseur. Je pense que dans mon inconscient, je suis amoureuse de Monsieur Moreau. Malgré tous les traitements qu'il m'a fait subir, je dois reconnaître qu'il m'a aussi offert des plaisirs d'une puissance insoupçonnée. Aussi, j'ai aimé son regard sur moi. Il me transperçait à chaque fois qu'il me regardait. D'une certaine façon il prenait soin de moi parce qu'il avait besoin de moi. Il me le disait souvent.