Les confidences de Caro
Datte: 08/08/2020,
Catégories:
f,
fh,
froid,
parking,
voiture,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
Masturbation
intermast,
Oral
pénétratio,
Auteur: Evelyne63, Source: Revebebe
... s’est installée, sans que je me rende compte. Je me connecte quotidiennement, et si je refuse toujours les webcams, j’accepte de livrer des photos. Des photos que j’ai évidemment neutralisées pour qu’on ne puisse pas m’identifier. Encore que certaines fois je me montre en clair. Les élus qui y ont droit, ne sont pas nombreux, deux ou trois, c’est selon les jours, toujours les mêmes. Il y a un interlocuteur que j’apprécie plus que les autres, nous avons même échangé nos mails. Mes séances nocturnes me mettent dans des états d’excitation extrême, c’est peu dire si j’écris que mes masturbations deviennent plus savoureuses, et plus furieuses aussi.
Cela ne contribue évidemment pas, à me rendre moins accro. Je me connecte tous les soirs, même quand Marco est dans les parages. S’il le faut, je manigance et trouve une excuse, j’ai absolument besoin de snifer ma drogue. Snifer ma drogue ? L’image me semble autrement plus parlante que les mots : cyberdépendante, ou netaholique. Ce sont les termes utilisés par la psychologue lorsque je l’ai consultée. On m’avait recommandé un homme, mais j’ai préféré aller voir une femme parce que ce que j’ai à dire est assez intime. Elle semble très au fait de son sujet. Elle ne modifie pas ses recommandations d’un iota quand je lui avoue que je suis quand même super excitée, jusqu’à mouiller ma culotte. Selon elle, il n’y a pas de mal à se faire du bien. Je me suis laissé dire qu’elle milite pour les Femen.
Parmi ses recommandations, la ...
... psychologue m’a conseillé d’arrêter de me connecter pendant quelque temps, mais je n’en ai pas le courage, je remets à plus tard et poursuis mon jeu malsain. Même si la thérapeute ne m’a rien dit à ce sujet, j’ai conscience de mon inconduite vis-à-vis de Marco, j’essaie de compenser par plus d’amour.
Lorsqu’il me rejoint au lit, j’éteins mon ordinateur portable, et n’ai de cesse de lui prouver mon amour. Mes batteries sont chargées à bloc, je ne suis que désir, un désir exacerbé, à fleur de peau, nos ébats retrouvent les ardeurs des premiers temps. Je ne suis pas sûre d’être animée par une énergie honorable, mais c’est tellement bon, qu’il m’est difficile de faire la fine bouche, et mon chéri y trouve son compte. Il adore et n’a jamais tant joui, dans ma bouche et dans ma chatte. Pour le fion, il y va encore à reculons, des restes de pruderie subsistent, je m’emploie à les faire disparaître. Encore faut-il qu’il soit raide ; la résistance de Marco n’égale pas la mienne, il flanche bien avant moi, et gît épuisé, la nouille en berne, bras et jambes en croix en travers du lit.
— J’en peux plus, tu m’as lessivé, gémit-il en se glissant entre les draps sans même prendre la peine d’aller faire un peu de toilette.
Je le regarde, attendrie, amoureuse… Il ronfle déjà avant même que j’aie fini de remonter drap et couverture pour le couvrir. Je l’envie, je n’ai pas la même aptitude à m’endormir comme une masse. Je sais qu’il me faudra encore longtemps avant de trouver le sommeil. Le ...