1. Les confidences de Caro


    Datte: 08/08/2020, Catégories: f, fh, froid, parking, voiture, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, Masturbation intermast, Oral pénétratio, Auteur: Evelyne63, Source: Revebebe

    ... immense, intense, jouissif…. Dommage qu’il n’y ait pas un chat en vue. Il ne fait pas chaud, mais ça, je m’y fais à peu près. Le brasier qui brûle en moi, me rend insensible. Je fume ma clope et me gargarise de mon audace, offrant sans vergogne mon corps aux morsures du froid hivernal.
    
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    Il y aura d’autres séances sur le balcon, j’aime offrir mon corps aux forces de la nuit. J’attends bien au-delà de minuit, lorsque Marco dort profondément. L’immeuble dort aussi, mais s’il subsiste une fenêtre, ou deux, encore éclairées, cela ne m’effarouche pas. Les abords sont déserts, l’heure est sans danger.
    
    Une nuit cependant, il est plus tôt que d’ordinaire. L’impatience m’a gagnée, je suis seule, Marco est parti en déplacement le matin même. Il n’est pas minuit quand je vais goûter l’air vivifiant qui souffle depuis la chaîne des volcans. Une voiture s’annonce et prend place dans le parking. L’animation bouleverse mon ordinaire, je suis décontenancée, déjà anxieuse… J’ai un instant la tentation de disparaître dans l’ombre de mon salon, dont la baie est restée entrouverte. Je n’en fais rien, j’ai trop imaginé l’épreuve pour ne pas avoir le désir de l’affronter. J’écrase mon mégot dans le cendrier que je garde à portée dans ce but, mes deux mains sont agrippées à la rambarde. J’y suis enchaînée, tellement je suis crispée ; la tension tétanise mes muscles, et l’appréhension accélère mon pouls. La lumière des lampadaires parvient à peine jusqu’à moi, ...
    ... diffuse et parcimonieuse, mais encore suffisante pour allumer une luminescence traîtresse sur ma peau couleur du lait, couleur d’hiver…
    
    Ce n’est pas sans effroi que je constate combien je suis claire, luciole dans la nuit, un phare sur son promontoire, mais au-delà de la parano qui me porte à grossir le danger, il reste que l’homme peut m’apercevoir, pour peu qu’il lève les yeux. Mon pari est le plus idiot que j’ai osé jusque-là. Mon attente est fiévreuse, affreuse et enivrante à la fois. Je me réserve néanmoins une échappatoire, je peux bondir un pas en arrière… Piètre alternative, je m’y prépare néanmoins, priant mentalement pour que l’homme n’ait pas l’idée de lever le nez, et l’espérant vaguement malgré tout. Me voilà schizophrène, je veux tout et son contraire, la considération et le frisson.
    
    La fièvre aiguise mes sens, je pressens le péril imminent. Mon recul est précipité et brouillon. Je réagis avec l’ébauche du mouvement qu’il fait pour lever la tête, je ne sais s’il m’a aperçue, mais il m’a à coup sûr entendue avec le raffut que j’ai fait ; j’ai déséquilibré une pile de fauteuils d’extérieur, emboîtés et stockés pendant l’hiver. Les fauteuils atterrissent sur le sol de béton, et s’entrechoquent entre eux. Le boucan me semble infernal, je me ratatine dans l’angle le plus obscur, hors de vue du bonhomme. Je le devine perplexe, cherchant à localiser l’origine du tapage.
    
    De longues minutes plus tard, le froid et l’ankylose m’incitent à sortir de ma léthargie, je me ...
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