Chroniques immortelles (25)
Datte: 03/08/2020,
Catégories:
Divers,
Auteur: Irina, Source: Xstory
... Odile. Je… j’aimerai que Christine et moi continuions à partager la même. Enfin, si tu veux bien Christine ?
— Oui bien sur. Si tu veux, ce sera avec plaisir.
— Eh bien qu’il en soit ainsi, conclut Christelle. Je suis contente que çà ait si bien accroché entre vous deux. Odile, tu pourrais amener Christine avec ta voiture ?
— Bien sur. Et on pourrait manger un morceau ensemble avant que je reparte à l’hôpital ? On va se préparer ?
— Je te suis.
Elle se lève et disparaît dans la chambre. Christelle me retient par le bras.
— Je ne sais pas comment tu as fait, me dit-elle en souriant. Mais je suis ravie. Je ne l’avais jamais vue comme çà. Elle revit. C’est un vrai miracle. Comment tu as fait ?
— Je ne sais pas, dis-je embarrassée. Disons que j’ai suivi mon instinct, c’est tout…
— Alors continue. Je dois vous laisser, j’ai… un commerce à faire tourner. N’oubliez pas de fermer la maison en sortant.
Christelle quitte la maison. Je pénètre à mon tour dans la chambre. Odile a déjà retiré son pyjama. Je confirme ce que j’ai dit : c’est une vraie beauté. C’est simple elle a un corps parfait… Des seins fermes, des hanches larges, des jambes longues et fines, une toison blonde ténue sur le bas-ventre, un ventre plat avec une musculature discrète. Elle est magnifique. Mais son attitude m’interpelle. Elle s’est assise sur le lit face au miroir de l’armoire et le regarde avec perplexité.
— Qu’est-ce qu’il y a ? Tu n’as pas l’habitude de te voir reposée ?
— ...
... Non, c’est pas çà. C’est… mon corps. Je ne l’aime pas trop.
— Pourquoi dis tu çà ? Dis-je interloquée. Tu es magnifique !
— Non, dis pas çà. Peut être que si j’étais un peu plus… ordinaire, ces garçons ne se seraient pas jeté sur moi ? Ils m’ont trouvé provocante, va savoir ?
Elle fait le syndrome de Stockholm… J’y crois pas. J’ai soigné son inconscient. Mais à présent, elle doit accepter son corps tel qu’il est. Elle en a peur. Elle doit l’aimer, elle doit apprendre à vivre en harmonie avec. Elle doit l’apprivoiser. Et je vais l’y aider. Je m’assoit à coté d’elle. Je m’insinue dans son esprit et je commence à émettre des phéromones...
— Comment peux-tu dire çà Odile ? Regarde toi, regarde comme tu es belle ! Si tu savais comme j’aimerai avoir un corps comme le tien, comme toutes les filles aimeraient être belles comme toi. Ce n’est pas ton corps qui est coupable, mais l’instinct animal des garçons. Regarde ton visage, tes yeux comme ils sont beaux.
J’ai posé ma main sur la sienne et l’entraîne vers son ventre. Au cours des minutes qui vont suivre, je vais guider cette main, sans jamais toucher son corps directement. Je la fait remonter vers sa poitrine, vers ses seins.
— Tu as des seins magnifiques. Pleins de nanas voudraient se damner pour en avoir de semblables. Ils sont tellement sensibles, tellement doux au toucher. Tu sens comme ils t’envoient des sensations ?
Elle a frémi. Elle a laissé échapper un soupir d’aise. Je contrôle ses sensations. Elle ...