Des camarades de classe (15)
Datte: 03/08/2020,
Catégories:
Trash,
Auteur: Doogy Woogy, Source: Xstory
Il était tard dans la matinée ; Cyrille et Philippe dormaient encore lorsque les cousins débarquèrent sans crier gare. Un taxi les déposa devant le portail, et la porte d’entrée n’étant pas fermée à clé, ils entrèrent, abandonnant leurs valises dans le vestibule. Puisque personne ne semblait prêt à les accueillir, ils se servirent à boire. Michel, l’aîné et Pierre, son frère, étaient accompagnés d’un ami et de leur chien que le chauffeur du taxi n’avait accepté qu’avec réticence. Mais le danois ne pouvait rester à l’hôpital et le conducteur n’avait d’autre choix ; en fin de compte, un substantiel pourboire le convainquit.
— J’espère que papa sortira vite de l’hôpital et qu’on pourra reprendre notre périple sans trop attendre ; ça me ferait chier de devoir passer toutes les vacances dans ce trou !
— C’est tranquille comme endroit, nuança Rudy, l’ami des deux frères.
— Ouais ! Un peu trop... Si on cherchait notre cousin, il doit encore dormir, ce flemmard. Ce n’est pourtant pas l’animation du coin qui peut le fatiguer.
— Il est peut-être sorti faire du vélo... Faisons un petit tour des lieux et s’il dort encore, nous le réveillerons après, termina Pierre.
Ils sortirent par la porte-fenêtre donnant sur la terrasse. Pierre chercha un bol qu’il remplit d’eau pour le chien. L’énorme bête s’allongea à l’ombre du mur et laissa ses maîtres à leurs recherches. Sous l’appentis, deux bicyclettes témoignèrent que leur cousin ne baguenaudait pas sur les routes. ...
... Contournant la bâtisse, vérifiant qu’il n’était pas au fond du jardin.
Revenus à leur point de départ, ils s’accordèrent une petite bière sur la terrasse avant de faire irruption dans la chambre de Philippe. Bien décidés à faire la surprise à leur cousin, ils grimpèrent les escaliers en silence, prenant grand soin de ne pas faire craquer les marches. Un couinement de lit se fit entendre.
— Il est avec une copine votre cousin ?
— Pas sûr que ce soit une copine, ironisa Michel.
Le bruit les encouragea à continuer leur progression avec lenteur et en silence. D’un coup sec, Michel ouvrit la porte de la chambre ; Cyrille tira le drap pour se cacher, mais il était trop tard. Philippe, furieux, pesta contre ses cousins qui avaient interrompu le coït au plus mauvais moment. Une trentaine de secondes de plus et il allait jouir.
— Si tu veux, je te remplace. Je fourre ton copain, le temps que tu te reprennes, plaisanta Michel.
En fait, si le ton avait tout de la plaisanterie, l’aîné des cousins semblait on ne peut plus sérieux, et s’il tentait d’apaiser Philippe, il ne se souciait guère de l’avis de Cyrille.
— Et s’il te faut plus de temps, Pierre et Rudy se chargeront de te faire gagner du temps. Je suis sûr que ta petite lopette sera heureuse de goûter à la grosse queue noire de Rudy. Je suis même certain qu’il en redemandera, tant il va couiner de plaisir sous ses coups de boutoir... Hein, qu’est-ce que t’en dis, la crevette ?
Il asséna une claque sur les fesses de ...