1. COLLECTION COCU. Merci Aurélie (1/2)


    Datte: 03/08/2020, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: CHRIS71, Source: Hds

    Je m’appelle Sylvie, je suis une femme de 35 ans, mariée deux enfants.
    
    Inutile de parler d’eux ils existent mais n’ont rien à voir dans mes propos.
    
    Quoi que !
    
    Il y a dix ans, j’ai épousé Robert, garçon de bonne famille vierge le jour de notre mariage à 30 ans comme je l’étais aussi.
    
    Nous étions tous les deux issus d’un milieu bourgeois, pas entièrement bigot mais un peu tout de même.
    
    C’est à la kermesse du quartier où j’habitais que nous nous sommes rencontrés.
    
    Il faisait partie de la paroisse voisine et nos chers curés avaient décidé de rapprocher nos deux paroisses car celui qui officiait chez Robert partait en retraite.
    
    Ce départ et le manque de prête en France obligeait le diocèse à nous fusionner.
    
    J’ai tellement bien fusionné que je me suis retrouvé dans notre chambre nuptiale avec Robert.
    
    Mais je vais un peu vite, c’est ma belle-mère que j’ai croisée la première.
    
    Une pure et dure, messe tous les dimanches.
    
    Bien sûr à chaque fête.
    
    Ces premiers mots après que nous nous fûmes présentés ont été :
    
    - Sylvie que pensez-vous du mariage pour tous.
    
    Pour moi, je vais être franche et je le suis toujours, il est inutile d’essayer de transiger, c’est un papa et une maman.
    
    Tout le reste n'est que des saloperies de notre monde décadent.
    
    J’ai eu l’impression que Georgette me testait.
    
    - Sylvie je vous présente mon fils, je l’ai élevé seul, son pourri de père faisant partie de ce monde décadent est parti avec sa secrétaire.
    
    Quand je ...
    ... vois la gueule de la belle-mère, je comprends que le mari se soit sauvé en courant.
    
    J’aurais dû en faire autant mais les bonnes manières qui m’avaient été inculquées étaient encrées en moi et je n’ai rien dit.
    
    Le fils était quelconque ni beau ni laid, ni gros ni trop maigre, ni trop petit ni trop grand.
    
    Nous avons échangé des banalités.
    
    - Sylvie, que faite-vous dimanche prochain, il faut que nous soyons nombreux à la manif contre cette loi rétrograde qu’ils veulent nous imposer.
    
    Donnez-moi votre adresse je viendrais vous chercher.
    
    Ce n’est pas Robert qui me propose cela mais Georgette.
    
    Je n’ai jamais manifesté, je me sens piégée, mais j’accepte.
    
    Ce que j’ignorais c’est qu’elle imposait à son fils d’être là.
    
    En marchant parmi le million de bons Français nous avons dialogué avec Robert.
    
    Georgette hurlait des slogans tout en brandissant sa pancarte « un papa une maman ».
    
    J’avais la même qu’elle m’avait mise dans mes mains et qu’elle avait sorti du coffre du taxi dans lequel il venait nous chercher.
    
    J’ai dû plaire à belle maman car Robert m’appelait régulièrement jusqu’à m’inviter au restaurant et me demander en mariage.
    
    - Robert, je réponds oui à votre demande, mais ne me brusquez pas, je sais j’ai 25 ans mais je suis restée une jeune fille pure.
    
    - Moi aussi mon aimé, maman avait raison, vous êtes une jeune femme digne d’intérêt.
    
    Je passe la suite, à non, la bague il l’a sortie de sa poche, Georgette lui avait confié, s’était celle de ...
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