Police polissonne (16)
Datte: 03/08/2020,
Catégories:
Hétéro
Auteur: Pikatchu, Source: Xstory
... fait, pour la bouffe ; c’est de dix-huit heures trente à vingt heures. Alors ne loupez pas l’heure. Pas de question ? Alors je vous laisse.
Le soldat tourne les talons et s’en va ; laissant Sonia et Olivier totalement déconcertés, car des questions ? Ils en ont des milliers mais pour Sonia (habituée à la débrouille) ce n’est pas un gros problème. Pour Olivier c’est différent, il se sent mal à l’aise.
— Eh bien, ça n’va pas être la joie. Bon, à la guerre comme à la guerre ; et puis on n’a pas le choix, pas vrai ?
— Oui, vous avez raison, répond Olivier.
— Bon... Euh, on s’installe et va faire un tour avant de bouffer.
— Oui, si vous voulez...
— Hé dis-moi, tu peux me dire TU ; on va passer un sacré moment ensemble dans cette piaule toute pourrie alors on n’va pas s’faire des courbettes.
— Désolé, mais c’est compliqué ; je n’ai pas l’habitude. Laissez-moi un peu de temps.
— OK, alors on monte s’installer dans notre palace !
Arrivée dans la chambre elle suspend son blouson d’aviateur à une patère fixée sur le côté de son placard, et jette son sac à dos dans ce qui sert d’armoire. Puis s’installe sur une chaise, pose ses coudes sur la table, place son menton sur ses poings, observe son camarade et se le commente.
«Humm, il n’est pas mal foutu, c’est vrai qu’il est vachement grand ; mais j’aime bien. J’aime bien la couleur brune de ses cheveux coupés court et ses yeux couleur noisette ; ça lui donne un air sérieux. N’empêche qu’il a l’air bien gaulé, ...
... je suis certaine que c’est un sportif. Putain, j’espère qu’il aime baiser, car moi, je commence à avoir la chatte qui me démange de plus en plus ; ça fait trois jours que je ne me suis pas pris une bitte, alors j’ai faim. Merde il me fait mouiller, ce con ! »
Sans prêter attention à Sonia, Olivier range soigneusement ses affaires, les empiles délicatement, les angles des vêtements pliés au carré bien et alignés. Puis il commence à faire son lit.
— Tu prends ce lit ? lui demande-t-elle.
— Oui, à moins que vous ne le vouliez ?
— Non, c’est pour savoir si je peux me mettre là, juste à côté de toi ; j’ai un peu peur la nuit.
«j’sais pas si ça va marcher, mais je verrais bien »
—Oui, pas de soucis.
Sonia aussi fait son lit mais plus simplement, elle est plutôt du genre jeté de lit : un drap, et basta ; comme elle dit. Olivier regarde son œuvre, satisfait du lit au carré, il se tourne et voit celui de Sonia.
— Vous allez avoir des problèmes avec les supérieurs, il ne faut pas faire votre lit de la sorte. Il doit être au carré comme le mien.
— Mais t’es un vrai militaire, toi !
— J’ai été élevé comme ça, j’ai fait presque toute ma scolarité dans une école militaire ; je n’y peux rien. Mon père est militaire, commandant dans la marine et catholique pratiquant. Et vous ?
— Moi ? C’est très compliqué, pardonne-moi, mais j’n’ai pas trop envie d’en parler aujourd’hui, plus tard peut-être.
— Excusez-moi je n’ai pas voulu être indiscret, mais...
Pour ...