1. Le sceau de Maitresse


    Datte: 03/08/2020, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: reddust6935, Source: xHamster

    ... la gamelle, à spontanément offrir mes fesses à la morsure des mains, brosses à cheveux, tape-tapis, martinets, cannes et autres divers instruments que Maîtresse jugeait bon d'y appliquer, à goulûment quémander crachats et filets de salive dans ma gueule béante, à me parer de l'or liquide sortant des intimes organes de parfaits inconnus, à aboyer pour m'exprimer, à suivre Maîtresse à l'étranger pour des parades de dominatrices dans les rues de grandes villes où j'étais exhibé comme une bête, j'ai tout subi pour la contenter. Mais le jour où elle paracheva définitivement son modelage pour faire de moi ce que je suis, le voici. Cela se passa en fait sur tout un week-end. Maîtresse convoqua une vingtaine de personnes, femmes et hommes confondus, mais mes yeux furent bandés avant leur arrivée. Maîtresse m'imposa ensuite une cagoule et un casque auditif durant les deux jours, de manière à ce que je ne puisse ni les voir, ni les entendre. Du samedi matin au dimanche soir, dans la moiteur de la chambre secrète, j'ai subi les pires outrages et humiliations ainsi que les plus infâmants tourments et châtiments que Maîtresse m'ait jamais infligés, devant des yeux que je ne pouvais voir et parmi des rires que je ne pouvais entendre. Puis elle me livra à tous les sorts douloureux et dégradants, que ces multiples mains inconnues infligérent à ma chair nue avec la volupté de l'impunité de leurs égarements. Je n'ai jamais su qui était présent lors de ce long ...
    ... supplice mais ce que je sais depuis lors, comme me l'a expliqué Maîtresse, c'est que de façon encore plus sûre qu'avec un fer rouge, je porte désormais sa marque. Cette marque pourpre qui vient envahir ma face, à chaque fois que dans la rue je suis confronté à un regard empli de sous-entendus amusés, à un sourire narquois, à un éclat de rire ou à d'ironiques messes basses, sans savoir si cela m'est réellement destiné, car je ne peux désormais m'empêcher de penser que ces personnes étaient peut-être présente lors de ma dégradation et connaissent tout de mon intimité. Maîtresse m'a également prévenu que tous avaient profité de faire un selfie en ma compagnie. Peut-être, m'a-t-elle dit, qu'un jour quelqu'un te présentera une de ces photos, alors quelque soit cette personne, jeune ou âgée, femme ou homme, connue ou inconnue, que ce soit dans la rue ou à ton bureau, dans un magasin ou un restaurant, dans un parc ou dans un train, tu devras instantanément prendre la pose, tête basse et main dans le dos, pour lui exprimer ta plus totale soumission et accepter de la suivre là où elle aura décidé de t'emmener pour y subir ce qu'elle aura décidé de te faire subir. La marque que Maîtresse me fait ainsi arborer, je ne peux que la connaître, mais eux-seuls peuvent la voir avec certitude. Ce sceau d'infâmie, qui colore mes joues lorsque je sors, est le tampon administratif qui marque mon appartenance à Maîtresse, et à ceux et celles que je ne connais pas encore. 
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