1. ALINE 2


    Datte: 14/04/2018, Catégories: Dans la zone rouge, Auteur: Accent, Source: Hds

    ... Que connais-tu de mon passé, demain tu me le reprocherais?
    
    - Ce qui m’importe ce n’est pas ton passé, c’est l’avenir, c’est ton projet de vie, c’est ta détermination à construire ton bonheur et celui de ceux que tu aimes. Quittons-nous bons amis.
    
    - Regarde-moi. Ai-je l'air d'une actrice, ne me crois-tu pas sincère ? Tu n’es pas mon premier homme, je traîne avec Bruno. Mais si je renonce à lui, si je te dis que je suis amoureuse de toi, voudras-tu de moi? Allez, sois franc!
    
    Je ne réponds pas, trop surpris par cette déclaration nuancée par des « si ».
    
    - Alors, viens. Rejoins-moi sur ce lit. Je te le dis: je t’aime, c’est toi que je cherchais. Cesse de poser des questions, sois mon homme.
    
    Couché contre elle, appuyé sur un coude, je me penche au-dessus d’elle et je vais chercher dans ses yeux la confirmation de cet amour tout neuf, comme tombé du ciel par miracle. Aline pose une main sur ma nuque, m’attire à elle et me donne sa bouche. Cette fois nous échangeons un vrai baiser, un baiser passionné, sans commune mesure avec les baisers pourtant délicieux de l’apprentissage précédent. Cela vient du cœur et enflamme les sens. Nos bouches ne veulent plus se quitter, nos yeux traduisent la satisfaction qui nous comble. Aline a de la suite dans les idées. Sa main libre est descendue le long de mon torse, glisse sur mon estomac, tâtonne et finit sa course sur ma verge. Le pouce d’un côté, les autres doigts en crochet, tout en douceur elle me tient. Elle observe ma ...
    ... réaction. Je murmure un accord; elle rallume ma flamme. Je sens enfler et durcir mon membre gorgé de sang sous la pression des doigts délicats.
    
    Soudain en bas on pousse des cris, des hourras pour accueillir de nouveaux arrivants. Un aboiement de gros chien couvre le brouhaha, les cris aigus des filles et les rires gras des hommes.
    
    - Salut Roland, crie Norbert, tu nous amènes ta troupe. Comment va Le Porc, toujours aussi cochon? Et toi la grosse, tu as arrêté ton régime? Et Coralie belle comme jamais avec un cul à faire bander. Allez, buvez une bière.
    
    - Dis, Bruno tu as oublié d’amener Aline, Médor va être déçu, il adore la renifler, respirer sous sa jupe. Médor couché, tu renifleras sous les jupes plus tard. Norbert donne lui un peu d’eau. Brave mon chien.
    
    Aline me glisse:
    
    - Ca c’est Jules, dit le Porc. Habillons-nous sans bruit, remettons tout en ordre et enfermons-nous dans la salle de bain. Aline saisit un flacon de déodorant, en asperge la couverture, la moquette autour du lit et nos traces en direction de la salle de bain, elle arrose la porte du côté chambre qu’elle pousse et ferme à clé. Une dernière giclée sur le seuil devrait effacer nos odeurs.
    
    -Il ne manquait plus que ce débile de Jules. C’est l’horreur! Roland exploite ce demeuré pour en rire et en faire rire. Et le simplet marche dans toutes ses combines. S’il se contentait d’être l’idiot du village, on aurait pitié. Comme son prétendu copain, c’est un obsédé sexuel, à la différence que Roland sait ...
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