1. INFIRMIÈRE


    Datte: 02/08/2020, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Raiku, Source: Hds

    ... bas, sous la chemise, sous la couette, quelque chose se réveille. Il se passe la langue sur ses lèvres qui s’assèchent. D’une main douce, elle caresse la gorge du blessé,
    
    — Ici ? demande-t-elle, murmurant presque.
    
    Il ne répond pas, tellement subjugué par la situation. Sa glotte monte et descend, signe de son trouble. Une goutte de transpiration coule lentement sur sa tempe.
    
    Elle se penche sensuellement, lui dévoilant ses douces formes, pour lui faire un bisou dans le cou. Il sent son souffle sur sa peau qui le chatouille. Il sent son parfum, plutôt sucré. Puis il sent sa langue, qui s’avance, comme timidement ; et ses lèvres qui se referment sur un bout de peau. C’est chaud, c’est humide, c’est moite… mais qu’est-ce que c’est bon… Elle lui mordille doucement le cou et murmure :
    
    — Ça va mieux ?
    
    Elle se recule tranquillement, certaine de son charme, de son emprise et sourit. Un sourire merveilleux, qui lui remonte les joues et plisse ses yeux rieurs, fait voir ses dents blanches. Elle prend son stéthoscope et glisse le pavillon sous sa chemise, ce qui le fait frissonner, passant du chaud au froid du métal. Son cœur bat plus vite, plus fort et il se demande pendant une fraction de seconde si elle le sent, si elle l’entend.
    
    Puis elle sourit sournoisement et descend le pavillon encore un peu. Elle le passe sur les pectoraux, le glisse plus bas en se rapprochant encore un peu de lui, sur le ventre… Elle joue avec le chaud de leurs deux corps et le froid du ...
    ... pavillon du stéthoscope, et elle descend encore.
    
    Il gigote un peu sous la torture du froid, mais elle se plaque contre lui, lui mordille l’oreille et murmure tout bas au fond de son oreille :
    
    — Doucement, doucement…
    
    Elle se recule encore, plonge ses yeux clairs dans les siens, comme une vision d’un autre réalité et l’embrasse. Ses lèvres sont chaudes, douces, sucrées ; elle insère la langue dans sa bouche, la fait danser avec l’autre langue.
    
    Elle retire le stéthoscope et le pose à côté, le caresse de ses mains. Elles sont froides, elles aussi, mais bien moins que le pavillon du stéthoscope. Elle le déshabille, jette ses vêtements dans la chambre, au loin, ils sont oubliés. Il n’y a que le moment présent, où elle debout devant lui, où il est allongé nu sur le lit. Elle passe des yeux dévorants sur son corps, bientôt suivis par ses mains.
    
    Elle frôle de ses doigts froid toute sa peau, du cou jusqu’au ventre, puis en sens inverse ; toujours les yeux dans ses yeux. Au fil de ses montées et de ses descentes, elle descend de plus en plus, sans qu’il ne fasse rien pour la faire aller plus bas, aller plus loin. Jusqu’aux cuisses, jusqu’à ses poils, jusqu’à son membre en érection. Elle le caresse doucement avant de commencer à le masturber pendant qu’il gémit d’extase.
    
    Face à ses gémissements, elle sourit et accélère en se mordillant la lèvre. C’est divin, merveilleux, magiques. Ses mains sont douces, expertes, douées.
    
    Elle se penche encore à son oreille et lui murmure ...