1. Garde-à-vous !


    Datte: 02/08/2020, Catégories: ff, hh, fhh, couplus, hsoumis, 69, Partouze / Groupe hsodo, confession, Auteur: ViolaFleur, Source: Revebebe

    ... pas la peine de vous faire un dessin. Soyez de retour pour 17 heures car une autre équipe doit prendre la suite.
    
    La journée se passe normalement. Pas passionnant de flasher les excès de vitesse, mais il faut bien le faire. De retour à 17 heures, le collègue de permanence nous dit :
    
    — 19 heures ce soir dans les quartiers du capitaine. Tenue civile.
    
    Impossible d’en savoir plus. La seule chose, c’est que le capitaine est marié et que sa femme a emménagé en même temps que lui.
    
    19 heures précises. On sonne. On est en civil, mais tenue stricte. Moi, j’ai même mis un pantalon. On nous ouvre. C’est une femme entre deux âges. Grande, brune des yeux rieurs qui accompagnent un sourire de bienvenue. Elle aussi est habillée simplement. Parfaite tenue de femme de capitaine. Chemisier bien rempli, mais sage. Jupe assez longue, nettement au-dessous du genou et un peu ringarde, plissée.
    
    — Entrez, nous vous attendions.
    
    Et, nous laissant passer :
    
    — Excusez le désordre, je n’ai pas encore tout rangé.
    
    Pourtant, le salon où nous pénétrons n’est pas si bordélique que cela. En tout cas, canapé et fauteuils sont libres, et elle nous propose de nous asseoir.
    
    — Mon mari va arriver.
    
    Et, plus fort :
    
    — Chéri, tes invités sont arrivés.
    
    « Invités » n’est pas le qualificatif que je donnerais de deux subordonnés qui rendent une visite provoquée à un supérieur hiérarchique.
    
    — J’arrive, dit une voix qui vient manifestement de la pièce d’à côté.
    
    Et continuant, comme s’il ...
    ... était avec nous :
    
    — Je vous ai fait venir pour éclaircir ce qu’on m’a rapporté au sujet d’une soirée à laquelle vous auriez participé le 10 juin. Soirée que la déontologie interdit. Je veux régler ce problème discrètement. C’est la raison pour laquelle je vous ai fait venir ce soir, et non pas à la brigade. Vous reconnaissez les faits ?
    
    Rémy et moi, on se regarde. Merde ! Quelqu’un a cafeté, et notre capitaine sait ce que nous avons fait cette fameuse soirée. Que dire ? Nier ? Non, le mieux c’est de voir venir.
    
    — Euh…
    
    Voilà ce que je réponds attendant la réplique qui tue.
    
    — Chérie, tu veux leur montrer ?
    
    La femme sourit. Elle est assise sur le canapé, juste en face de nous. Sa robe lui couvre les jambes. Elle avance sur le bord et tire lentement sa jupe, découvrant les genoux, les cuisses, le bas-ventre. Pendant cette exhibition, elle écarte les cuisses, nous révélant la splendeur de sa nudité, de son pubis bombé, de sa fente lisse.
    
    — Il faut réparer votre oubli, dit la voix maintenant plus présente.
    
    En levant les yeux, la stupeur nous saisit : l’homme n’est pas un inconnu. Oh, que non ! C’est l’homme de la soirée chez Armelle ; c’est Marc. Merde ! On a baisé avec notre capitaine…
    
    Il sourit.
    
    — Ma femme était impatiente de vous rencontrer depuis que j’ai parlé de notre rencontre, mais je ne pensais pas vous retrouver si vite.
    — Garde-à-vous ! il ajoute.
    
    Dans un réflexe un peu débile, nous nous levons de notre fauteuil
    
    — Chérie, qui veux-tu ...