1. Un Maître asservi (1)


    Datte: 01/08/2020, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: angenoir75, Source: Xstory

    ... lucidité. Et finalement j’arrivais très bien à peu dormir quand il y avait une bonne raison. En me regardant, elle réalisa d’un coup qu’elle ne m’aimait plus, mais alors plus du tout. Pas tant qu’elle voyait un étranger, au contraire, elle me sentait encore plus que jamais. Elle avait certes de l’affection ; beaucoup, mais plus jamais son cœur ne pourrait battre la chamade, cela était une illusion qui s’était dissipée ces 24 dernières heures. Cela aurait du l’attrister, mais curieusement elle se sentit libérée, d’une emprise qu’elle avait tant désirée, mais qui aujourd’hui ne lui était plus utile. Elle aussi était épuisée, mais sentit une profonde joie émerger de sa déception et de sa désillusion. Elle relu pendant la journée les différentes histoires que je lisais récemment, s’imprégnant de ces récits et de ces émotions neuves pour elle, se remplissant d’une certaine violence en repensant à tout ce qu’elle avait pu m’offrir pendant sa soumission, et finalement ne doutant plus que j’enverrai le document demandé. Elle se caressa sur un récit d’un mari cocufié par sa femme et réduit à l’état de larbin, dans un orgasme qui la laissa dévastée et surprise. Jamais lire un tel récit ne lui serait venu à l’idée et le thème lui aurait semblé incongru. Pourtant cela avait été ravageur, et elle sentit son corps faire des bonds comme jamais.
    
    J’étais bien entendu au rendez-vous à 23h, ayant envoyé ma carte d’identité bien plus tôt dans l’après-midi. Je me sentais vulnérable, à la ...
    ... fois par cette carte mais aussi par la fatigue. Je remarquais tout de suite un changement de taille, mon interlocutrice se mit à me tutoyer et à exiger des majuscules quand je faisais référence à Elle. Les ordres étaient secs, c’était net et sans bavure. C’était excitant. Pendant la première heure, elle me fit décrire ce que j’aimais et recherchais, me faisant distinguer l’excitation du plaisir. J’étais en effet excité d’être battu mais sans y prendre du plaisir. C’est la première fois que je comprenais et touchais du doigt ce distinguo. Je lui avouais ainsi mon fantasme de vivre enculé en permanence, avec des plugs de plus en plus imposants, d’être battu et maltraité, de manger comme un chien, de dormir aux pieds de ma Maîtresse, de lui servir de toilette, y compris pendant ses menstrues. Elle me trouva immonde de désirer cela, non par plaisir car j’étais dégoûté, mais par excitation et une humiliation extrême. Elle me demanda si j’étais prêt à porter des marques permanentes et visibles de mon état. Dans l’excitation, mon sexe dur comme de l’acier, j’acquiesçais. Elle me demanda pour la première fois si j’avais des questions, m’en autorisant une seule. J’hésitais longuement, puis je lui demandais si elle pensait sérieusement qu’elle pourrait m’accepter comme esclave ? Isabelle fut surprise de cette question, qui allait bien au-delà du fantasme. Je semblais terriblement fébrile d’un coup et surtout très sérieux. Elle perçu très clairement que j’avais basculé bien plus vite que ...
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