1. Marie et le sculpteur aveugle (6)


    Datte: 31/07/2020, Catégories: Erotique, Auteur: catchme, Source: Xstory

    ... ma jambe entière jusqu’à la taille…
    
    Je lève les yeux et aperçois les trois étudiants qui me regardent au travers de la vitre arrière du bus qui s’éloigne. Ils me sourient et lèvent le pouce en signe de satisfaction. Il faut dire qu’en plus de ma jambe nue, je n’ai toujours pas réajusté ma chemise grande ouverte descendue sur les épaules. Ils profitent et matent une dernière fois ma poitrine dénudée alors que le bus disparait dans la nuit tombante.
    
    Ils vont s’en souvenir longtemps.
    
    Moi aussi…
    
    Je regarde autour de moi. Heureusement, je suis la seule à être descendue et l’arrêt de bus est désert.
    
    Je crache le plus gros du sperme et m’essuie la bouche comme je peux, puis je reboutonne – enfin – correctement mon corsage et le glisse dans ma jupe déchirée. Le bas du corsage dépasse par la fente déchirée de la jupe, ce qui permet de maintenir le doute sur le fait que je porte une culotte…ou non. C’est déjà ça.
    
    J’essaye de nettoyer le sperme. Dans dos, je sens que c’est mouillé et que ça colle alors que du foutre coule de mon bas ventre sur mes cuisses. Mais c’est aussi ma jupe et mon corsage qui sont maculés et malgré mes efforts, je ne fais que l’étaler et ça sent... Quelle misère…
    
    Je me dirige vers l’hôpital et rase les murs aussi discrètement que possible à la recherche des toilettes pour me laver au mieux mais si l’eau rend le corsage à peu près propre, il devient transparent et me colle sur les seins. Ça s’arrange je me dis !
    
    Je ressors en me cachant ...
    ... la poitrine au mieux avec le sac, puis, renseignements pris, je me retrouve devant la porte de la chambre de la mère d’Alain. Je frappe.
    
    Personne ne répond. J’entre. Alain n’est pas encore arrivé. Une vielle dame dort dans son lit avec des tuyaux partout.
    
    Je ne sais pas quoi faire, elle n’a pas l’air bien. Je m’approche et pose le sac auprès d’elle et m’apprête à ressortir lorsqu’elle me saisit le bras. Je sursaute.
    
    « Assis-toi » dit-elle d’une voix faible.
    
    « Tu es Marie, n’est-ce pas ? » « Oui » je réponds timidement.
    
    « Laisse-moi te regarder » Elle me prend la main doucement et me dévisage. Je suis un peu gênée. Je me penche en avant pour décoller le corsage humide de ma peau.
    
    Elle ferme les yeux et je crois qu’elle s’est rendormie. Je m’apprête à partir à nouveau.
    
    « Tu as le sac ? » Je lui tends et elle en sort un album photos et me demande de lui tourner les pages.
    
    « Tiens, regarde… » Elle me montre de vieilles photos. Sur l’une d’elle, on voit une jeune femme avec trois bébés ; elle s’apprête à parler mais se rendort alors qu’un médecin entre.
    
    « Qui êtes-vous » demande t ’il autoritairement, sous-entendu, vous n’avez rien à faire ici.
    
    Il me prend au dépourvu. « Vous êtes de la famille ? » insiste t’il. J’ai à peine le temps de croiser les bras devant ma poitrine.
    
    Tiens, ben oui, je vais lui dire que je suis sa fille, ça va le calmer. Mais, avant que je réplique, il me sort : « Ah mais vous êtes sa fille ! Vous vous êtes coupés les cheveux ...
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