Jacuzzi - Histoires de Sexe

Jacuzzi

... amante, Lolo finit par s’extraire sain et sauf du piège organique. Il sort de l’eau vite fait, hésite à se mettre debout et contourne le mammouth en rampant, passant au large. Il arrive à toute vitesse vers nous et s’affale sur le sol, épuisé. Pauvre vieux va ! On lui parle, il ne répond pas. L’apnée rend sourd… non, ce n’est pas ça !

Le spectacle est terminé et comme le mammouth a du mal à s’extraire du jacuzzi, on se met à quatre pour le sortir. On en profite pour l’évacuer dans le couloir.

C’est à ce moment que surgit le mari. Il est sorti d’on ne sait où, il doit mesurer 1,40 m et peser ses 35 kg. Il avise sa chérie et son visage s’éclaire d’un sourire attendrissant. Il ne lui manque que les dents du haut ! Bizarre autant qu’étrange, toute cette histoire ! Il se rue dans le couloir, à la suite de sa tendre épouse, la trouve, l’embrasse, la cajole, la caresse, la malaxe, la hume, la recoiffe, chasse les gouttes sur sa peau de pêche et finit par lui tendre le bout de peau morte qui lui sert de quéquette en lui susurrant :

— Toujours pas envie de mon cigare à moustaches, ma poupounette ?(Gloria, t’es encore là ?).

On se regarde tous, impressionnés par la grande classe de ce couple si bien assorti. On se retire sur la pointe des pieds, les laissant à leurs amours et on retourne au bain.

Anna et Monica sont en train de réconforter Laurent. Bon il n’est pas mort, mais il est encore plein de la bave du mammouth, il a même gardé sur son front, piquée par une ...

... racine, une molaire déchaussée lors de leurs amours aquatiques. Et quelle molaire ! Anna l’extrait doucement, en sifflant d’admiration devant le trophée. Cela fera très smaaart dans la vitrine du salon, ma chèèère !

Laurent revient peu à peu à lui et réclame sa mère, Anna le cajole en riant. La vie reprend ses droits, mais l’ambiance n’y est plus, tout le monde rigole. Exit les envies de luxure ! Laurent, lui, est pressé de quitter les lieux et de retourner au bar s’envoyer un alcool fort, pour oublier. Je ne lui donne pas tort, d’autant plus que la qualité de l’eau à dû en prendre un méchant coup. C’est au moment où nous quittons le jacuzzi, que le grand costaud s’approche de nos femmes :

— Mes chéries, vous oubliez vos bijoux. Et il leur remet leurs plugs !

On se regarde avec Laurent, ce n’est pas notre soirée, c’est plutôt celle des filles. Elles nous adressent des sourires d’anges, se rééquipent et s’en vont, bras dessus, bras dessous, en nous envoyant des baisers. En fait de baisés…(oups !)

On remet nos serviettes, on rattrape les pétroleuses.

— Allons au bar, dit Laurent, j’ai besoin d’oublier tout ça !
— Tu as raison, fais de la place pour la suite, tu ne vas pas être déçu, mon bébé, lui jette sa perfide.

Laurent n’apprécie pas cet humour délétère, il nous laisse et part devant en grommelant. Nous derrière, nous nous gaussons quelque peu.(Gloria, reviens !)

J’ai passé mes bras autour du cou de mes deux femmes, et je les serre sur mon cœur.

Tu parles ...