Une parenthèse à trois
Datte: 14/04/2018,
Catégories:
ff,
ffh,
couplus,
confession,
Auteur: Eric74, Source: Revebebe
J’aime à me souvenir comment je me suis retrouvé dans cette situation inattendue. Un concours de circonstances dans lequel il me semble n’avoir été qu’un spectateur avant de finir comme un objet de plaisir pour deux femmes fiévreuses.
Quand ma rayonnante épouse Clara m’a parlé de cette collègue, à l’approche directe et sensuelle, j’ai pris ça comme un fantasme qui viendrait alimenter le moteur de ma libido, inévitablement ronronnant après quinze ans de mariage et aucune incartade. Il est plus simple et moins dangereux de se perdre dans l’imagination érotique que de concrétiser un acte sexuel dont le réveil post coït est forcément décevant et problématique. Alors, quand l’initiative vient d’ailleurs, on se laisse porter par sa virilité et on laisse de côté ses remords ou sa culpabilité. C’est exactement ce qui s’est passé.
C’est au retour d’une conférence médicale que Clara m’a parlé d’Annabelle, une collègue médecin qui venait d’arriver dans le même centre hospitalier. « Je voulais te dire que je te trouve très belle, tu dégages vraiment quelque chose de particulier. » Voilà comment la nouvelle arrivante a abordé avec beaucoup d’aplomb ma Clara. Je connais ma femme et son rougissement a prouvé à son interlocutrice qu’elle avait visé juste.
— Elle te plairait ! m’a-t-elle assuré. Elle est très féminine bien en formes et sûrement coquine !
Excité par la tournure que prenait la conversation, j’ai bien sûr voulu en savoir plus :
— Tu te verrais l’embrasser ?
— ...
... Bien excité, sans problème !
Elle a alors quitté la pièce me laissant seul avec mon envie de la prendre sur la table là, de suite… J’ai lâché un tendre « Salope », elle a entendu, elle a souri.
Quelques semaines plus tard, après un congrès de médecine sur Nantes, mes deux praticiennes sont venues faire leur débriefing à la maison. Mais j’ai rapidement compris que pour l’audacieuse collègue, Annabelle, le mari était un intrus, pas forcément prévu au programme. Pourtant, je me sentais bien entouré entre ma femme, toujours si glamour avec son pantalon noir et ses talons toujours très hauts, et Annabelle, aussi brune que ma femme, ronde, en jupe fendue, juchée sur de fins talons métallisés. Un régal pour celui qui aime les jambes et surtout la promesse de pensées érotiques pour plusieurs années. Je n’ai jamais été aussi attentif que lors de cette soirée. Chaque mouvement de tête me semblait un indice sexuel, chaque croisement de jambes un appel à l’amour interdit. La soirée avançant, je n’attendais plus rien et je m’imaginais seul avec mon épouse la questionnant sur son ressenti.
Mais voilà, rien ne se passe jamais comme prévu, heureusement. Est-ce l’alcool ou le charme d’une telle situation, je décidai de passer à l’action en laissant le champ libre à cet amour saphique qui, je savais, ne déplaisait pas à ma femme. À quarante ans, elle avait fait le tour de ce qui pouvait encore l’exciter dans la pénétration virile. Alors, quand la main d’Annabelle a fini par ne plus ...