Piste magique - Histoires de Sexe

Piste magique

... sur le sexe qu’elle s’est préparé. Il coulisse sans effort. C’est beau, naturel. Le monstre disparaît. Comment, nous les femmes pouvons-nous recueillir de tels bâtons dans notre intimité ?

Je sens ta verge contre moi. Dans un coup de reins elle m’envahit. C’est à moi de sourire à ma vis-à-vis, complice dans la perversité.

Le récit de Lucie me fait de l’effet bien sûr, mais elle aussi s’en émeut. Sans s’en rendre compte elle ondule des reins, exerçant une lente possession avec ma queue bien au chaud en elle et que je sens palpiter au rythme de mon cœur. Je me colle à elle, enveloppe ses seins avec mes mains, comme des bouées, afin de rester amarré au plus profond lorsque la tempête va venir.

— Tu attrapes mes hanches et maintenant tu me besognes avec force. Chaque coup de reins me propulse en avant. Tu es le conquérant, mon maître. Je suis ta maîtresse, ta chose, ta soumise. Chaque coup de queue déclenche des frissons en moi. Je voudrais que cela ne finisse jamais. De spectateurs nous sommes devenus acteurs. Le couple nous regarde. Elle monte et descend sur la verge de son amant, elle aussi de plus en plus vite. Je vais jouir. Je crie mon plaisir, mon bonheur de me faire prendre par toi…

Arrivé à ce stade de la confession, je ne sais plus si c’est un rêve ou la réalité. Mais ce que je sais c’est que j’ai joui en elle et qu’elle aussi atteint un orgasme qui ne se produit pas chaque fois.

Quelques minutes plus tard, toujours collé à elle, gardant ma verge au ...

... chaud, maintenant petite chose en train de revenir à la réalité, je lui parle.

— C’était super. Tu devrais faire des rêves érotiques plus souvent. Un rêve bien mignon, presque sage. Non ? Facile à réaliser, l’été prochain.
— Oui. Me répond Lucie.

Mais sa réponse me semble de circonstance, pas vraiment sincère. Je ne sais pas pourquoi mais je ne la sens pas apaisée comme nous le sommes après l’amour. J’ai une idée.

— Mais peut-être que ton rêve ne se termine pas là ?

Elle attend un instant avant de répondre.

— Pas vraiment.
— Mais alors, continue, raconte.
— J’ai oublié la suite. C’est confus.
— Allons, Lucie ne te fais pas prier.
— Mais je n’ose pas. J’ai honte de ce que j’ai rêvé. Tu vas mal me juger. Tu vas croire que je suis une…
— Promis. Je ne ferai aucune remarque. Aucun reproche. Allez continue ! Insisté-je, alors que je me frotte contre elle pour lui montrer mon enthousiasme.
— D’accord. Nous sommes revenus à la plage et avons été nous baigner. Une certaine langueur prenait forme alors que nous somnolions sur le sable lorsqu’un homme est venu s’installer pas très loin. Étonnamment il était seul et pourtant il était du genre « beau gosse » avec une belle gueule, un corps musclé qui devait séduire la gent féminine. Peut-être était-il gay ? Bien sûr, nous nous sommes salués de loin, mais bien vite j’ai remarqué que son regard était toujours dans notre direction. Qui regardait-il ? Toi ou moi ? Difficile à dire. C’est toi qui as abordé le sujet.
— Tu as ...