Belladone, aux vénéneuses séductions !
Datte: 21/07/2020,
Catégories:
fh,
ff,
prost,
caférestau,
Voyeur / Exhib / Nudisme
odeurs,
Oral
69,
mélo,
portrait,
policier,
bourge,
Auteur: Asymptote, Source: Revebebe
... Madame Haas ne partageait pas la naïveté de son mari. Elle avoue sans détours – en rougissant toutefois, ce qui lui va à ravir – qu’elle se doutait depuis quelque temps des turpitudes de sa belle-fille, et l’avoir même enviée pour ce qu’elle imaginait être de bonnes fortunes. Elle s’agite un peu au cours de ce propos et son peignoir s’entrouvre davantage, réactivant toute la gamme de ses odeurs, exposant un mollet superbement dessiné.
— Si vous saviez ce que je m’ennuie ici, moi qui ne parle aucune des langues pratiquées en ce pays reconquis… Je suis Française d’origine, non point par annexion, et rêve d’autres redditions, minaude-t-elle en posant sa main sur celle du commissaire.
Une amère mélancolie combinant de confuses langueurs à des regrets inexprimables opprime soudainement la radieuse Aurore. La sensation est si intense qu’un vertige l’étreint et fait palpiter son sein. Cela provient-il des imaginations qu’a réveillées Lescroq en lui résumant les frasques de sa belle-fille ? Cette défaillance ne serait-elle pas plutôt due aux étouffantes chaleurs de ces nuits orageuses, lourdes et harassantes qui ne lui procurent qu’un repos agité, transpercé de suffocations, d’abondantes suées et de cauchemars indus ou encore, à l’inverse, à la douceur rafraîchissante du souffle d’air qui vient la caresser, déjà moite, sous sa trop légère toilette ?
Elle prend soudain conscience de l’indécence de cette tenue comme de l’audace de son geste ; mais loin de la calmer, ce ...
... constat l’étrangle de l’envie extravagante de se dévoiler totalement et de parader toute nue devant son hôte, bien que ce désir saugrenu et proscrit l’indigne.
Lui aussi s’embrouille, et affronté à la sensualité enivrante que déploie son interlocutrice, présage qu’il ne saura feindre longtemps l’indifférence. Et pourquoi d’ailleurs résisterait-il à cette belle femme mûre qui semble toute prête à s’offrir ?
Quand elle retire sa main, la sienne la poursuit, et après avoir plané, encore hésitante, une seconde au-dessus de ses jambes, elle s’abat presque par inadvertance sur son genou qu’elle caresse nonchalamment. Cette main posée sur sa cuisse, à la limite de l’étoffe, achève d’affoler madame Haas. Jamais elle n’a ressenti ce tumulte qui sourd de partout, de son cœur qui s’emballe, de sa poitrine qui s’effare, de ces yeux qui divaguent, de son sexe – de son sexe surtout – qu’elle sent fondre en libérant une infamante bave et qui pulse de crispantes ondes d’exaspération à travers tout son abdomen. Elle ignore ce qu’elle fait. Il lui semble vouloir écarter la patte importune, mais dans une affreuse maladresse c’est le tissu qu’elle remonte sur sa jambe nue, de plus en plus nue. Son regard mourant de biche aux abois croise alors celui de son tout nouvel adulateur plein de fervent enthousiasme et embué de concupiscence.
Voilà une éternité qu’on ne l’a pas admirée avec cette convoitise qui la pose plus en femelle alléchante qu’en épouse convenable et en digne dame. Dès lors elle ...