Le footing
Datte: 21/07/2020,
Catégories:
ff,
fplusag,
massage,
bellemere,
Lesbienne
Auteur: Le Marquis, Source: Revebebe
... avant que tu connaisses maman, je m’entendais si bien avec toi, tu me portais de l’affection et c’était très réciproque, bien plus encore de mon côté… Tu ne me disais pas que j’étais si jeune que ça, quand je te parlais des garçons ! Toi-même, tu m’as poussée à me déclarer, à persévérer. Je ne te plais donc pas ! Tu vois bien que le soleil qui m’enflamme est insensible à mon amour ! Tu mentais quand tu disais que j’avais tous les atouts pour. La preuve…
Lilian :
— Mais je ne suis pas lesb… Du moins, je n’avais pas de telles tendances avant de rencontrer ta mère. Il faut être réaliste, Ambre. Je suis mariée à ta mère ! Tu pourrais être ma fille, tu l’es pratiquement maintenant !
Ambre :
— Oh surtout pas, ce n’est qu’un mariage recomposé. Je ne voudrais jamais t’appeler maman, je ne pourrais pas… Alors qu’il me démange tant de te dire ’mon amour’. Et maintenant, tes tendances n’ont-elles pas changé ?
Lilian : (se prenant de compassion… Dieu, que cette jeune fille savait l’émouvoir !)
— Tu sais très bien que tu es ravissante, c’est tout à fait mon sentiment. Et je t’aime, mais mon affection est purement maternelle. Hier encore, je ne savais même pas que je serais capable d’aimer une femme. Et ta mère est survenue dans ma vie… Que penserait ta mère de ton attitude ?
Ambre :
— Rien, parce que tu ne lui en parleras pas !
Lilian :
— S’il s’agissait de quelqu’un d’autre que toi, je me devrais de lui dire. Le problème c’est que tu es sa fille et je ne ...
... veux pas lui faire de mal. Ni à toi d’ailleurs, toutes deux êtes chères à mon cœur.
Ambre :
— Crois-tu qu’elle s’en soucie, elle ?
Lilian :
— Tu veux dire quoi par là ?
Ambre : (maligne afin toutefois d’éveiller la suspicion)
— Non, rien… rien… Si ce n’est qu’elle est très complice avec Moon, il n’y avait qu’à voir hier soir. Elles semblaient parler en sous-entendus, tu ne te rendais pas compte ?
Lilian :
— Tout à fait comme j’aurais fait avec toi, ça s’appelle plaisanter, rien de plus, si ce n’est seulement tes mauvaises pensées ; tu sembles les voir aussi chez les autres.
Ambre : (introduisant le ver dans le fruit)
— Plaisanter, ça s’appelle aussi les jeux de l’amour. Je ne plaisantais pas avec toi ?
Lilian : (touchée, se dit-elle sans le reconnaître verbalement)
— T’en fais pas, je ne dirais rien, ce sera notre petit secret. Mais les massages c’est terminé. Je ne veux pas dire que je ne les ai pas aimés. Qui n’aime pas les massages ? Mais c’est terminé de jouer avec le feu… je ne peux être ton soleil… Le footing, c’est d’accord, mais plus de prolongations de ce genre ! Tiens, je crois entendre du mouvement, elles se réveillent. On n’en parle plus, ce sera notre unique petit secret…
Ambre : (sarcastique et bizarrement plus une larme)
— D’accord, belle-maman ! J’espère que je ne t’ai pas fait trop de mal… Je ne dirai pas non plus à maman combien ton joli string noir était mouillé sous mes doigts. Là aussi, ce sera notre petit secret, ...