La roue de secours - Histoires de Sexe

La roue de secours

... face.

Putain elle est magnifique, faut pas que je rate mon coup, pensa Gus, dont les testicules commençaient à sérieusement lui faire mal.

Sylvie, un peu apeurée, mais qui vivait un terrible moment de solitude, répondit par l’affirmative.

— Oui, s’il vous plaît, si vous vous y connaissez je veux bien.

Elle se préparait déjà à lui donner un pourboire. La belle femme se releva, Gus n’en croyait pas ses yeux.

— Bon, je vais voir ce que je peux faire, ça fait longtemps que je n’ai plus de bagnole.

Le rire édenté du SDF acheva de dégoûter Sylvie.

Gus se pencha sur le problème. En moins de dix minutes, retrouvant ses réflexes d’homme actif, l’homme changea la roue. Sylvie retrouva le sourire, oubliant l’aspect peu ragoûtant de son sauveur.

— Je vous dois une fière chandelle.

Joignant le geste à la parole, elle se pencha vers l’habitacle de la Clio pour attraper une paire de billets dans son sac à main. Le cul de Sylvie, la jupe relevée qui découvrait la limite en dentelle de ses bas achevèrent de rendre fou le clochard. Il s’approcha, se colla au cul de la bourgeoise et prit ses hanches en main.

— C’est pas du fric que je veux, c’est ton cul, ma belle !

Sylvie sentit le membre durci de l’homme. Il puait, et ses mains sur elle, beurk… Elle se retourna vivement.

— Ça va pas, non, laissez-moi, je vous donne du fric et barrez-vous, dégueulasse !
— Ah ouais, moi je suis dégueulasse, et toi, t’es quoi à te balader comme ça, habillée comme une putain, ...

... hein ?

Gus serra plus fort Sylvie, il tentait de l’embrasser dans le cou, frottant son sexe devenu énorme sur la jupe de cette femelle tombée du ciel. Elle ne parvenait pas à s’extirper de l’emprise du SDF. Trouvant dans son excitation des forces inconnues de lui, il parvint à retourner sa victime sur le capot, la plaquant littéralement. Gus sortit son sexe sale et raide et releva la jupe de Sylvie sur son dos.

— Tu vas avoir ce que tu mérites, salope.

Un vrai cauchemar !

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— Putain, mais qu’est ce que j’ai fait ?

Mathias s’était à l’évidence planté de route.

Il roulait maintenant au ralenti, à la recherche d’un panneau lui indiquant la direction qu’il aurait dû prendre. En conduisant par réflexe, il avait raté l’entrée de l’autoroute, obnubilé par les infos données par la radio. Et maintenant il se retrouvait comme un con au milieu de ce chantier.

— Merde, c’est quoi ça ?

Au loin, il vit une scène étrange, puis de plus en plus claire. Une femme se faisait violer. Au mieux, un couple d’exhib’ s’adonnait à son plaisir, mais il n’en était pas franchement convaincu. Il stoppa, sans éteindre les phares. La lumière éblouit un type hirsute d’une cinquantaine d’années qui tenait entre ses mains une femme en porte-jarretelles visiblement mal à l’aise. Mathias sortit de sa BM.

— Un problème ? hurla-t-il.

Une voix féminine répondit, hurlant aussi.

— Oui… au secours !
— Fous le camp, toi ! ...