Nuit de Noces - Histoires de Sexe

Nuit de Noces

La jeune femme fut poussée sans ménagement dans la chambre nuptiale. Elle entendait encore les voix égrillardes crier des chants paillards à travers la porte à présent refermée. Bientôt le silence revint. À cet instant seulement, elle eut le courage de lever les yeux vers l’homme présent dans la pièce depuis son entrée. Son… mari.

Il était grand, très bien bâti et le haut de sa chemise largement ouvert laissait entrevoir une pilosité aussi brune que ses cheveux en bataille. Au milieu des traits de son visage, austères et durs, ses yeux sombres brillaient. La jeune fille ne put retenir un frisson devant ce regard avide.

— Élisabeth, déshabille-toi je te prie.

La voix était rauque et profonde. Elle ne comprit pas immédiatement le sens des mots. Quand il se répéta, la chose lui apparut clairement. Inspirant profondément, elle entreprit de délacer son corsage lentement. Malgré sa lenteur, sa robe blanche tomba en corolle à ses pieds bien trop rapidement à son goût, dévoilant une peau crème et des sous-vêtements aussi blancs que sa robe. Hésitante, elle se déchaussa et s’éloigna du tas informe que formait sa tenue au sol.

— Mets-toi entièrement nue.

L’ordre était clair encore une fois, mais l’esprit d’Élisabeth rechignait… nue devant cet inconnu, elle, si pudique. Le rouge lui monta aux joues. Baissant ses yeux vert sombre elle entreprit de se défaire de ses derniers effets. Pour finir, elle leva un bras pour défaire son chignon, libérant une cascade de cheveux ...

... aux boucles cuivrées jusque sur sa poitrine, cachant ainsi de son mieux ses généreux seins aux tétons roses poudrés. De ses mains elle couvrit son intimité aussi rousse que sa chevelure.

— Viens jusqu’à moi.

Le souffle court, elle entreprit d’avancer, les yeux toujours baissés. Un pas après l’autre, elle finit par arriver devant lui. Tremblante, elle osa lever le regard et ce qu’elle vit la terrorisa. Outre une grosseur déformant son pantalon, il avait un regard de bête affamée. Terrorisée, la jeune femme tenta de s’échapper. Sans effort apparent, il lui saisit le poignet et le retourna dans le dos de la jeune femme avant de la plaquer contre lui. De son autre main, il prit durement son visage et l’embrassa avidement. Hébétée, Élisabeth se laissa faire jusqu’à ce qu’il force son poignet pour qu’elle réponde au baiser. Elle gémit mais obtempéra. Soudain, il la relâcha totalement.

— Tu es à moi maintenant, alors sois bien obéissante et tout ira bien.

D’une saccade il la poussa sur le lit. Elle tenta de se couvrir de son mieux, reculant devant le regard brûlant de concupiscence de l’homme devant elle… Lord David Hampton, sur lequel couraient les plus folles et les moins avouables rumeurs. D’un mouvement presque félin il grimpa sur le lit, plaqua les bras de la jeune femme au-dessus de sa tête et glissa une jambe entre les cuisses tendres de la belle. Il saisit de nouveau son visage d’une main, maintenant ses bras de l’autre, sans difficulté aucune. Il reprit le baiser ...