1. Aurélien, un amour de footballeur - chapitre 1


    Datte: 16/07/2020, Catégories: Entre-nous, Les hommes, Auteur: Damador, Source: Hds

    ... donne du fil à retordre à l’adversaire. Mais bon, je ne me faisais pas d’illusion. Il avait déjà eu une relation avec cette fille et il avait plutôt le profil d’un hétérosexuel qui collectionnait les conquêtes grâce à son beau corps, son beau visage et son côté « marketing » qui le faisait briller au premier regard ou au premier mot.
    
    Puis il y avait Aurélien, 27 ans. Pas le même profil que Yannick mais terriblement attirant. Il était grand, blond, les yeux bleus avec une carrure plutôt imposante et sportive. Sa peau était blanche, de teint nordique. Il avait quelques poils sur le torse, quelques rares grains de beauté mais sa blancheur prenait largement le dessus et dégageait une douceur remarquable malgré son grand gabarit, sa petite pilosité et son côté sportif. Sa tête, de forme rectangle faisait ressortir deux pommettes à croquer. Il ressemblait énormément à Niklas Bendtner jeune, le footballeur danois. Son visage me fascinait. Il dégageait plein d’émotion à la fois : de la douceur, de la mélancolie, mais également de la force et du caractère.
    
    A chaque fois que nous jouions un match, l’organisateur nous faisait jouer l’un contre l’autre. Un hasard sans doute. Un signe certainement. Après tous ces matchs, je ne cessais de l’admirer. J’avais 26 ans et lui 27 alors qu’il en faisait à peine 22-23 ans. Il était vraiment beau garçon, musclé mais juste ce qu’il faut, gaucher - comme moi -, puissant, athlétique, vif et très bon footballeur. Il faut avouer que quand il ...
    ... était là, c’était lui le meilleur sur le terrain. Quand j’étais gardien de but en face de lui, j’aimais le contrarier pour le voir s’énerver, il était tellement mignon quand il n’était pas content.
    
    On se voyait chaque semaine et pourtant ça se résumait en général à un «salut», à un match de foot et à un «bon week end». J’avais déjà essayé de discuter quelques fois avec lui. J’aimais bien avoir des infos sur sa vie même si lui ne s’intéressait pas beaucoup à la mienne. Il était au chômage, ça faisait seulement 2 ans qu’il était dans la région. Il avait terminé son école d’ingénieur puis il cherchait du travail. Ca me rassurait en quelque sorte - il n’était pas parfait - et ça me surprenait en même temps : comment pouvait-on refuser d’embaucher un ingénieur bac+5 jeune et mignon comme ça ?
    
    Chaque semaine, je scrutais les inscriptions au foot en salle. Quand je le voyais inscrit, j’étais content. Déjà qu’il était un bon footballeur sur le terrain, le voir me faisait doublement plaisir. Scruter ses mollets musclés (sculptés durant ses séances piscines) se contracter sur chaque frappe, encaisser la puissance de ces tirs, aller en duel avec lui et sentir la force de son corps : oui, il ne s’en rendait pas compte - car je me bats pour mon équipe sur un terrain de foot - mais j’aimais le voir me dominer, me marquer des buts, me marcher dessus. Son style de jeu était basé sur la puissance physique, le jeu de corps, la puissance de frappe et une technique de bon niveau. Il avait ...
«1234...»