Mésaventures dans les bois (1)
Datte: 12/07/2020,
Catégories:
Hétéro
Auteur: Nova4, Source: Xstory
... temps avec ses petites chaussures pour rester plantée là, si ?"
"Euh, non, en effet, merci", répondit la jeune femme, un peu secouée par les manières du paysan.
— Je m’appelle Jacques, au fait. On voit pas beaucoup de dames de la ville par ici.
Pendant qu’il s’affairait à préparer un thé semblait-il, Inès détaillait son hôte : plutôt grand, Jacques était de belle stature. Un homme d’environ soixante-dix ans peut-être, le teint buriné de la vie au grand air, et d’énormes mains sans doute plus habituées à fracasser des bûches à coup de hache qu’à manier un crayon ! Toute occupée qu’elle était à dresser le portrait de Jacques, Inès n’avait pas remarqué que ce dernier avait surpris les regards de la jeune demoiselle.
"Pas l’habitude de voir des travailleurs de mon âge, petite ?" dit-il en riant.
— Pardonnez-moi, Monsieur...
— Appelez-moi Jacques
"Pardonnez-moi, Jacques, je ne voulais pas avoir l’air impolie", s’excusa Inès, "Mes parents sont des gens de la campagne, comme vous, c’est plutôt rafraichissant de vous rencontrer."
Rapidement, ils furent assis face à face à table, et Jacques posa devant elle une tasse de thé chaude, qu’elle s’empressa de porter à ses lèvres. Ce faisant, elle découvrit que son hôte glissait quelques regards vers son décolleté, ce qu’elle trouva charmant. Un grand-père un peu seul sans doute. Cette pensée créa insidieusement une boule de chaleur dans son bas ventre. Elle tâcha de se reprendre.
"Vous vivez seul ici, ...
... Jacques ?" demanda-t-elle.
"Depuis la mort de ma femme il y a cinq ans oui", répondit-il.
— Oh, désolée...
Jacques haussa les épaules. Son regard était de plus en plus insistant.
"Quel âge tu as ?" demanda-t-il.
Surprise d’être tutoyée, Inès répondit qu’elle avait vingt-trois ans. Un malaise était tombé dans la pièce. Se maudissant d’avoir donné à Jacques la possibilité d’être familier, la jeune femme demanda à passer son coup de fil. Jacques paru devenir agacé.
"Tu l’auras ton téléphone !", cracha-t-il en se levant.
Inès se releva, prête à partir.
— Merci pour votre accueil, mais je vais partir. Mes parents vont s’inquiéter.
Avant qu’elle ait pu atteindre le porte-manteau, Jacques la retenait par le bras. Quelle poigne ! se disait la jeune femme, mais elle n’était pas inquiète pour autant.
"Non, reste, s’il-te-plaît", dit-il d’un ton presque suppliant.
Inès prenait conscience de l’odeur de terre du vieil homme, de la force de son corps, à le sentir si près d’elle. Quelque chose chez cet homme lui faisait perdre tout sens commun. Jacques sentit le trouble de la demoiselle. Il profita de cette seconde suspendue pour faire glisser sa grosse main de son épaule à sa poitrine. Il laissa sa paume sur le rond du sein d’Inès, qui sentit un frisson la traverser. Elle soupira. Encouragé, Jacques entreprit d’ouvrir un peu plus le chemisier de la jeune femme qui le laissa faire. Quand il eut ouvert trois ou quatre boutons, il écarta les pans de la chemisette et ...