1. Une journée au paradis


    Datte: 11/07/2020, Catégories: fh, hotel, amour, fsoumise, Oral pénétratio, attache, BDSM / Fétichisme baillon, journal, Auteur: Soumise Louve, Source: Revebebe

    ... s’approche, sa langue m’effleure. Son souffle me refroidit, sa langue me réchauffe. Je me sens approcher du bord de la falaise ; je veux qu’il me fasse plonger. Je lui demande – le supplie presque – dans un souffle de glisser des doigts en moi. Ne cherchant qu’à me donner du plaisir, il s’exécute. Et là, je perds pied. J’essaie de remuer pour qu’il me prenne encore plus profondément, je le supplie de me lécher, j’ai envie de lui crier de me bouffer la chatte. Mais j’ai encore ces barrières qui m’en empêchent… Mais il sait mes envies, il me connaît : il aspire mon clito, le titille, me doigte, me lèche. Et là, soudain, je me sens plonger. Cette sensation que là, à ce moment-là, nous ne sommes qu’un ; j’oublie qui je suis, où je suis : je ne suis que plaisir. Je sens sa langue, ses doigts, je ne ressens que ça…
    
    J’ai tellement tiré sur les cordes que j’ai de superbes traces sur les poignets ainsi que sur les chevilles. Ces traces, qui le gardent un peu plus longtemps auprès de moi une fois qu’il sera parti. Ces courbatures que je ressens durant les quatre ou cinq jours qui suivent prolongent notre rendez-vous.
    
    Nous nous câlinons, encore. Ce que je peux aimer ces moments… qui me montrent que notre histoire n’est pas que shibari ou sexe. ...
    ... Mais surtout amour et partage.
    
    La journée touche à sa fin. Déjà ! J’aimerais qu’on puisse se voir plus souvent. J’aimerais tant. Mais… voilà. C’est la vie, aussi injuste qu’elle soit.
    
    Il me demande de le faire jouir, encore. Je lui attache les mains (à peu près) ainsi que les pieds, lui bande les yeux et lui mets mon bâillon-bite. Je lui propose ma bouche ou mon corps. Évidemment, il ne peut pas répondre : il est bâillonné. Je fais par étapes. Mon corps ? Pas de réaction. Ma bouche ? Il hoche la tête.
    
    Je descends lentement vers sa queue offerte, toute durcie par l’envie qu’il a que je la réchauffe dans ma bouche. Je le sens tressaillir ; j’alterne entre léchage du gland uniquement et prise en bouche complète, limitedeep throat. Je le branle en même temps : j’aime lorsqu’il perd vite le contrôle de lui-même. J’aime le posséder de cette façon, j’aime qu’il ne sache pas me résister. Et ce sera rapide, je m’en donne les moyens. Je le sens se raidir, je le sens me résister… Je vais de plus en plus vite, de plus en plus fort, et je le sens jouir. J’entends ses gémissements, et je me rends compte que je remuais mon bassin et que je suis humide…
    
    Cette journée fut l’une des meilleures au niveau des sensations… J’ai adoré nous câliner ainsi. 
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