1. COLLECTION ANNE MA MUSE. Abdoulah migrant soudanais (1/2)


    Datte: 09/07/2020, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: CHRIS71, Source: Hds

    ... opposants au maire, dont le quincaillier qui brigue la mairie depuis vingt ans, me crient des slogans hostiles entourés de rombières toutes autant vindicatives.
    
    « Va te faire mettre par ce Papou. »
    
    « J’espère pour toi qu’il a une grosse bite. »
    
    « Laisse-toi enculer, les noirs ça aime faire ça avec des… »
    
    Je ferme mes oreilles devant tant d’insanités, je connais toutes ces personnes principalement Gaspard le quincailler.
    
    Le début des histoires dans ce village date du jour où Benoît le maire lui a piqué sa femme Églantine.
    
    Il était lui-même marié avec Arlette, grosse femme pas très sympathique.
    
    Il voulait être maire, étant déjà premier adjoint, mais il savait que sa femme aurait tous fait pour le faire échouer.
    
    En changeant de femme, il se facilitait la vie et son élection.
    
    Quelques semaines après son écrasante victoire, il y avait un nouveau scrutin pour les Européennes.
    
    Il présidait le dépouillement et le quincaillier est venu lui écraser un pot de yaourt sur la tête.
    
    Pourquoi un pot de yaourt, nul ne le sait sauf lui et depuis c’est la guerre, toujours gagnée par Benoît.
    
    Le village où maman est décédée s’apparente au village de Clochemerle.
    
    Dans le roman, le maire se coltine avec l’instituteur pour l’installation de pissotières dans le centre du village.
    
    Je connais le village qui a servi de support à Gabriel Chevalier, c’est dans le Beaujolais à quelques encablures du hameau de Chamyrois.
    
    Ici, donc c’est la chatte d'Églantine ...
    ... qui a déclenché le bordel.
    
    Je passe entre les rangs des manifestants, sans un regard pour quiconque.
    
    Ah si, pour Juliette, la dernière près de ma voiture, c’est vrai, nous sommes bien à Clochemerle, j’ai eu une aventure avec elle.
    
    Pas physiquement bien qu’en ce temps-là, la jolie blonde que j’étais aurait pu l’intéresser comme elle intéressait Olive, la gouine trentenaire du village.
    
    Cette grande brune aurait très bien été avec Abdoulah, ne serait-ce que par la taille.
    
    Longiligne, presque anorexique, un visage de garçon accentué par une coupe de cheveux sans équivoque sur le sexe qu’elle aurait voulu avoir.
    
    Sans oublier ses œufs sur le plat, je pourrais dire son absence de seins, seuls ses mamelons sortant de sa poitrine.
    
    Deux véritables petites bites.
    
    Non, Juliette, c’est mon copain Christian, que tous appelaient Chris Chris d’amour sur lequel elle a posé son dévolu.
    
    Chris Chris qui m’avait dépucelé huit jours plus tôt au bord de l’étang en haut de la colline entre les vignes.
    
    Il ne faisait pas très beau, les jeunes du village avaient l’habitude de se réunir là et de se baigner lorsqu’il faisait chaud.
    
    Une averse venait de passer, faisant trembler les viticulteurs redoutant la grêle qui en quelques secondes peut vous faire perdre un an de récolte.
    
    Il a ôté sa veste de survêtement pour la mettre au sol.
    
    Le soleil était revenu et recommençait à chauffer.
    
    J’ai enlevé ma petite veste, j’étais en blouse ample cachant mes seins, comme toute ...